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Marchés parallèles : Quel devenir pour les vendeurs à la sauvette ?
Publié dans Horizons le 03 - 10 - 2010

Photo : Lylia M. Après que les pouvoirs publics aient concrétisé l'opération d'éradication des marchés informels, les vendeurs à la sauvette ne savent plus à quel saint se vouer.
Très fréquenté, le marché informel de la rue de la Lyre a retrouvé sa vocation initiale. Squatté depuis plus de vingt ans par les vendeurs à la sauvette, cette artère respire enfin. Si les habitants de ce quartier retrouvent la quiétude, par contre, ce sont les revendeurs qui semblent désemparés.
Un dispositif sécuritaire a été renforcé sur les lieux pour éviter que ces derniers ne reviennent à la charge. Pour ce faire, quelques-uns ont pris le risque de revenir sur les lieux. Equipés de leurs sacs remplis de pacotilles, ils se cachent derrière les véhicules stationnés pour proposer leurs produits. Tel le marchand de «dioul» qui n'hésite pas à faire appel à ses anciens clients pour écouler sa marchandise. « Nous sommes perdus », dira-t-il. Et d'ajouter : « aucun responsable n'est venu nous voir ou nous orienter pour nous installer quelque part ». Tel est le constat de plusieurs revendeurs rencontrés au niveau de cette artère. D'autres ont squatté les cages d'escaliers des immeubles de la rue de Charte pour vendre leurs marchandises. C'est le cas de Mourad, un vendeur de robes d'intérieur. « De la sorte je suis caché », ironise t-il. Et de poursuivre : « c'est la seule façon de gagner ma vie en attendant qu'on nous prenne en charge ». Selon lui, personne n'aurait cru qu'un jour ce marché parallèle disparaîtra.
Les personnes versées dans ces activités informelles sont dans la plupart des cas des jeunes sans emploi. C'est le cas de Mohamed, père de cinq enfants, ancien vendeur au marché parallèle de la Casbah. Depuis que la campagne de lutte contre le marché informel a été lancée, la vie de ce quinquagénaire a basculé. « C'est mon gagne-pain », dira-t-il les larmes aux yeux.
Mohamed comptait exclusivement sur les revenus de son étal pour subvenir aux besoins de sa famille. Selon son voisin, « Mohamed consacrait une partie de son revenu pour parer sa fille qui doit convoler en justes noces. Depuis que son commerce a été déchu, celui-ci n'arrive plus à joindre les deux bouts.
Il vit aujourd'hui de l'aumône de quelques âmes charitables». En dépit des descentes régulières des policiers, les vendeurs à la sauvette semblent jouer au chat et à la souris avec les agents de l'ordre public, continuant ainsi à occuper des lieux mais moins exposés. Même scénario pour les gardiens de parkings sauvages. Ces derniers sont également concernés par cette opération. Si l'un d'eux se fait attraper par les policiers, il écopera d'une peine de prison. Ne sachant plus où donner de la tête ni à qui s'adresser, les jeunes qui vivaient de ces petits boulots se retrouvent désorientés face à une telle décision. Qu'allons-nous faire ? Telle est la question qui revient chez tous les jeunes ayant fait de l'informel leur source de revenu.


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