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Les Algériens « peuvent créer la grande surprise », selon l'ambassadeur brésilien à Alger 3.000 fans des Verts ont obtenu leurs visas pour le pays de la Samba
Ils sont environ 3.000 supporters parmi les fans des Verts à avoir obtenu le visa pour aller au pays de la samba assister à la Coupe du monde. Une grande partie, 2.100 supporters, est prise en charge par le Touring Voyages d'Algérie (TCA). Mais ils seront certainement un peu plus nombreus si l'on compte ceux qui ont embarqué à partir d'autres régions du monde. C'est ce qu'a déclaré, hier, l'ambassadeur du Brésil à Alger, Eduardo Betelho Barbosa, au forum de Liberté. Les services de l'ambassade « ont travaillé dur. Ils ont délivré en huit semaines autant de visas que ce qu'ils traitaient habituellement en deux ans ». L'ambassadeur brésilien, qui a beaucoup parlé du déroulement de cet événement dont le coup d'envoi sera donné cet après-midi, est revenu longuement sur les préparatifs engagés par son pays, le coût des infrastructures qui seront rentabilisées et qui « n'ont pas rogné un sou sur le budget de la santé ou autres dépenses sociales ». Prié de donner son pronostic sur la sélection de son pays et les favoris de cette édition, le diplomate a estimé que les Brésiliens doivent « confirmer les pronostics qui les donnent un peu partout pour favoris ». Il a, néanmoins, mis en garde contre la sélection des Verts, dont la manière de jouer s'est révélée très vivace et qui « peut créer de grosses surprises ». Eduardo Betelho Barbosa, qui a souhaité que les Fennecs passent au second tour, pense qu'une confrontation de l'EN avec la Seleçao serait tout simplement « fantastique ». Revenant sur l'ambiance qui règne au sein des Verts au Brésil, l'ambassadeur brésilien a déclaré que ceux-ci ont été « bien reçus ». Il reprendra, pour étayer ses dires, les échos de la presse nationale d'aujourd'hui (mercredi) qui a fait état d'un nombre impressionnant de supporters (20.000), qui ont assisté rien qu'aux entraînements, ce qui, constate-t-il, « n'est pas rien comparé aux 600 à 700.000 habitants que compte la ville où ils ont élu domicile ». Le Brésil, qui a bien préparé cet événement mondial, a terminé ses infrastructures, et les 12 stades, qui doivent accueillir les différentes compétitions, sont prêts, de même que les aéroports où les 32 équipes ont atterri ces deux derniers jours. Rien n'est négligé, les préparatifs ont été élargis, signale le diplomate, à d'autres aspects, le volet sécuritaire exactement puisque des « exercices contre de probables attaques à l'arme chimique ont eu lieu » à la veille de l'ouverture de ce rendez-vous solennel. Les autorités brésiliennes ont même autorisé les équipes participantes, y compris l'Algérie, « à se faire encadrer, sans armes, par des policiers de leur pays ». C'est pour une question pratique de « communication » seulement, selon l'ambassadeur. Pour Barbosa, l'ambiance du Mondial s'est bien installée au Brésil, malgré les images de tension sociale sur fond « de grèves, de revendications salariales », mais qui ont été réglées, explique-t-il. Certains conflits comme « la grève du métro de Sao Paulo a été tranchée par la justice qui l'a déclarée illégale ». Le diplomate met cette effervescence sur le compte de l'événement et n'exclut pas l'idée de surenchère de la part des mouvements sociaux qui s'attendent ainsi à être médiatisés. Le Brésil compte, à travers le Mondial, confirmer qu'il reste une grande nation du football, mais aussi un pays à découvrir, au regard de ses potentialités touristiques. Selon l'ambassadeur, « la répartition de la compétition sur douze grandes villes s'est faite dans cet esprit-là et des visas de 90 jours, au lieu des 30 que compte la Coupe du monde, ont été ainsi accordés à tous les supporters ».