Le Feliv est un espace où les débats s'enchaînent chaque après-midi. Celui qui sera organisé ce soir, à partir de 16 h 30, est au cœur d'interrogations actuelles. Trois intervenants vont aborder la problématique des revues électroniques et de leur apport à la diffusion des textes littéraires. Au XIXe siècle, les journaux en papier ont été le vecteur de la publication pour les grands écrivains dans tous les pays du monde. La littérature avait des suppléments et des pages spéciales ou beaucoup d'auteurs ont fait leurs premiers pas. Les romans de Guy De Maupassant ou les chefs d'œuvre de Dostoïevski ont d'abord paru en feuilleton dans les journaux. Les revues ont ensuite pris le relais. Aujourd'hui, avec l'explosion des réseaux sociaux et l'apparition d'une édition électronique, quel sort attend les médias traditionnels ? Deux romancieres, Faiza Guene et Sarah Haider vont, ensuite, à 18 heures, au cours d'une seconde table ronde, aborder le problème des clichés qui sont récurrents dans la description de certains milieux religieux ou de la banlieue. La première, dont les parents sont originaires de la région d'Ain Temouchent, a raconté, dans plusieurs livres, avec verve et ironie, le quotidien des banlieues parisiennes.