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Le haïk, un voile identitaire
Les appels à sa réhabilitation se multiplient
Publié dans Horizons le 22 - 06 - 2014


Une rencontre conviviale sur la thématique du haïk a été organisée dans un patio du palais Mustapha- Pacha et a réuni, dans le bonheur et la chaleur, plusieurs personnalités qui ont débattu et échangé autour d'un symbole légué par nos ancêtres et nos aînés. L'objectif était de faire ressurgir le souvenir et les traditions. Hélas, l'accoutrement que nos aïeux ont tant affectionné, se perd petit à petit même s'il a retrouvé depuis quelque temps sa valeur et son usage dans quelques familles. Pour M. Ait Aoudia Lounis, président de cette association : « Le haïk citadin algérois a un parcours et une histoire qui traduit une civilisation et une résistance culturelle jusqu'à l'indépendance ». Il déplore : « Aujourd'hui, la jeunesse a une vague perception et peu de souvenirs de ce haïk qui a véhiculé notre identité à travers les siècles ». Il soutiendra que durant sa petite enfance, « le haïk était une forme de revendication identitaire et culturelle ». l ajoutera : « Cette tenue délimitait visiblement la société algérienne de celle de la colonisation, ce que la jeunesse et l'actuelle génération doit savoir car c'est très important. L'occupant a tout fait pour dévoiler les femmes, qui lui rappelaient sans doute l'étendard de la résistance ». Dans son livre « Sociologie d'une révolution », Frantz Fanon a d'ailleurs consacré un chapitre à la résistance et à la symbolique du haïk. L'objectif de cette rencontre, selon le président de l'Association des amis de la rampe Louni-Arezki est d'aller dans la voie de la réappropriation du haïk pour lui donner sa place dans la société. Il doit redevenir une tenue nuptiale à la place de la robe blanche. C'est pour cette raison que le mouvement associatif, affirmera M. Ait Aoudia est important dans la mesure où d'autres associations locales à l'image de celles de Dellys, Miliana et Blida vont faire un travail de sensibilisation et de proximité pour que le haïk soit réhabilité. Même si la société évolue avec une nouvelle dynamique et de nouveaux codes, le haïk ne doit pas disparaître en emportant un pan de notre mémoire collective.Cependant, M. Aït Aoudia caresse le souhait que le haïk puisse être classé patrimoine mondial au même titre que la tenue traditionnelle de Tlemcen « chedda ». Pour Mme Nadia Dridi, présidente de l'Association nationale de promotion et de protection de la femme et de la jeunesse, « cette tenue d'antan a sa valeur et qui fait partie de notre patrimoine ancestral. Elle est comme un emblème ». Selon elle, « le haïk m'rama symbolise l'indépendance, une valeur qu'on doit préserver comme la m'laya à l'est et l'haf au sahara. Le haïk c'est toute l'histoire de la femme algérienne avec un grand H ». « Personnellement, j'admire les femmes qui le portent encore. Malh,eureusement elles sont minoritaires. Il symbolise la résistance puisque des hommes également ont utilisé le haïk pour transporter des armes durant la révolution », a-t-elle ajouté. De son côté, Mme Aouicha Bekhti, juriste et militante dans les associations de femmes, a réaffirmé également son vif attachement aux traditions. « Nous avons une histoire et des tenues qui vont avec. On ne vient pas de nulle part, nous avons des racines », s'est-elle exclamée.

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