L'accélération des procédures pour le démarrage « rapide » des travaux de réalisation de Centres hospitaliers universitaires (CHU) à Alger, Tizi Ouzou, Tlemcen, Constantine et Ouargla a constitué récemment l'objet d'une réunion au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, a indiqué jeudi dernier un communiqué de cette institution. La réunion a été présidée mardi par le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, en présence des responsables des groupements internationaux retenus pour la réalisation de ces nouvelles infrastructures sanitaires, a précisé la même source. Pour rappel, des groupements retenus à l'issue de la consultation restreinte ont reçu une lettre d'intention en date du 17 mars dernier à l'effet de leur permettre de finaliser leurs offres concernant l'étude, la réalisation, l'équipement et le management des futurs CHU. Il s'agit du groupement italien Ruzzani de Eccher/hôpital San Raffaele pour le CHU d'Alger (700 lits), du groupement sud-coréen Daewoo Engineering et Construction/Heerim pour le CHU de Tizi Ouzou (500 lits), de l'entreprise britannique international Hospitals Group « IHG » pour le CHU de Tlemcen (500 lits), du groupement franco-autrichien Bouygues Bâtiment international/Vamed Engineering/APH Paris pour le CHU de 500 lits à Constantine et du groupement sud-coréen Hyundai engineering & construction/Baum architects/Seoul national University/sun medical center pour le CHU de 500 lits à Ouargla. S'agissant des cinq CHU restants, en l'occurrence ceux prévus dans les wilayas de Sidi Bel-Abbès, Béchar, Béjaia, Annaba et Batna, ils seront lancés en deuxième phase et feront l'objet de consultations sélectives, conformément à l'arrêté interministériel (Santé/Finance) fixant la liste des projets qui peuvent faire l'objet d'une consultation sélective, a ajouté le communiqué. « Ces projets de nouveaux CHU sont les premiers du genre depuis l'indépendance. Une fois achevés, les futurs CHU offriront des conditions de travail aux normes internationales et permettront d'assurer la formation et les soins aux meilleurs standards internationaux grâce notamment à une gestion de pointe basée sur des techniques modernes de management hospitalier », a conclu la même source.