Vigilance. Il serait lamentable, voire désolant d'en arriver à la solution des «extrêmes» dans ce litige entre les 28 clubs de la DNA et des instances du football algérien, la FAF et la LNF. «L'escalade» dans les deux camps n'est souhaitée par personne, surtout le public sportif algérien. Mais la FAF et la LNF qui n'ont pas trouvé de parade aux revendications des «26» grévistes (ils étaient 28) menacent, pour la deuxième fois, d'appliquer la réglementation, c'est-à-dire prononcer la rétrogradation des boycotteurs si ces derniers ne reprenaient pas la compétition dès ce week-end. «Au 3e forfait, la sanction tombera», lit-on dans le communiqué de la FAF suite à la réunion du BF. A signaler que la FAF etl a LNF ont «maquillé» par le «report» le boycott de la 3e journée. Les grévistes ne sont pas revenus sur le terrain lors de la 4e journée, ce qui veut dire que le 3e forfait avait été consommé. La semaine prochaine, ce sera la 4e journée (sans compter la journée du report suggéré par la LNF). La barre réglementaire a été allègrement franchie par les grévistes pendant que les instances «renouvellent» leurs menaces. On retarde de passer à l'acte. C'est peut-être «sage» mais cela n'arrange personne et point de remède à l'horizon. Ce week-end, selon notre source, les grévistes n'iront pas au stade et la sanction ne tombera pas, comme lors de la première menace de Mecherara (défalcation de 6 points en plus des amendes). Les grévistes auraient été «autorisés» à prendre encore du temps—pour se réunir et prendre la décision de la reprise— jusqu'à vendredi 29 octobre. Les instances menacent tout en lâchant du lest. Dans tous les cas, une solution existe. Il faut, seulement, éviter la «casse» et les tergiversations. Ne pas tirer la couverture dans un seul camp.