• Le CET (Centre d'enfouissement technique) situé entre la ville de Soumaâ et Bouinane, provoquait le courroux des riverains qui souffrent de la mauvaise odeur s'y dégageant continuellement et de ses conséquences néfastes telles que les maladies respirat La décharge publique de Soumaâ n'est plus contestée par la population. Les lieux d'où émanaient des relents pestilentiels qui poussaient riverains et agriculteurs à manifester souvent leur colère sont désormais mieux gérés. L'établissement public intercommunal de gestion des déchets solides de la Mitidja (EPGM) a été désigné pour administrer cette aire d'une capacité de 320 000 M3 et d'une durée de vie de 16 ans. Première action de l'entreprise : mettre fin à l'anarchie dans le déversement des déchets ménagers. En effet le centre réalisé selon les normes internationales et conçu pour recevoir les détritus de 9 communes, était devenu le réceptacle des camions de ramassages de 15 communes. Ce surplus a engendré une incapacité à enfouir tous les déchets. Conséquence, le CET (centre d'enfouissement technique) situé entre la ville de Soumaâ et Bouinane, provoquait le courroux des riverains qui souffrent de la mauvaise odeur s'y dégageant continuellement et de ses conséquences néfastes telles que les maladies respiratoires et autres que peuvent attraper les habitants qui vivent depuis longtemps à proximité de cette décharge. Les agriculteurs étaient également de la partie. Ils craignaient l'infiltration des lixiviats dans leurs terres agricoles. Cette situation a engendré un bras de fer entre les responsables locaux et les habitants. Mais le dernier mot est revenu aux autorités locales qui ne voulaient pas abandonner un projet qui a coûté 420 millions de dinars. Pour remédier à cette situation, la direction de l'environnement de la wilaya de Blida a élaboré un plan d'intervention pour sauver le centre de la fermeture. Une opération technique a été réalisée pour empêcher les eaux cumulées dans la décharge de s'infiltrer dans les terres agricoles. Un autre plan a prévu aussi l'établissement d'un diagnostic sur la gestion des déchets urbains, la réalisation d'infrastructures pour la prise en charge des opérations de traitement et d'élimination des déchets ainsi que la création d'une entreprise publique à caractère industriel et commercial (Epic) pour la prise en charge des déchets urbains. Selon la direction de l'environnement, aujourd'hui cet établissement public intercommunal de gestion des déchets solides de la Mitidja a pu prendre en charge l'opération de la collecte jusqu'à l'élimination des déchets. Il a pu cerner tous les problèmes que provoquent les communes qui ne sont pas autorisées à décharger leurs déchets dans ce centre. La wilaya de Blida qui compte une population de près d'un million d'habitants produit quotidiennement 605 tonnes de déchets hétérogènes. Grâce à la création d'autres CET dans les communes de Soumaâ, Meftah et d'un centre de compostage dans la commune de Beni Mered, la wilaya de Blida a pu se débarrasser de la majorité des décharges sauvages communales.