La Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD) passe à l'action. Elle mettra en place la semaine prochaine le comité de coordination et de suivi de cette initiative ayant pour but de rassembler l'opposition autour d'une même cause. C'est ce qu'a fait savoir, hier, Abderrezak Mokri, président du Mouvement de la société pour la paix (MSP) lors d'une réunion des présidents des bureaux de wilaya tenue au siège du parti. Mokri a affirmé que le projet est en cours et tous les alliés sont déterminés à aller jusqu'au bout de leur objectif, « loin de tout différend » afin d'unifier les acteurs, partisans du changement et de la mutation démocratique. « Nous sommes motivés pour installer ce comité de coordination qui aura pour mission de finaliser notre feuille de route », a-t-il précisé, qualifiant cette démarche d'historique et de prometteuse. Le leader du MSP a indiqué que son parti adopte cette initiative comme étant une priorité de son action. Car « la transition démocratique constitue une solution à tout problème ». « Nous voulons aller au dialogue avec le pouvoir en rangs serrés, d'autant que le dialogue ne peut être pacifique qu'en y associant le pouvoir », ajoute-t-il. Au plan économique, Mokri a exprimé sa satisfaction de l'abrogation de l'article 87 bis, estimant « que chaque dinar de plus dans les poches des travailleurs algériens est le bienvenu ». Cela ne l'empêche pas de critiquer le processus et la vision économique qu'il qualifie d'opaque. « Nous sommes en droit de s'interroger sur la vision économique du pays surtout que notre économie n'arrive toujours pas à se détacher de la dépendance rentière », a-t-il rappelé.
