Les associations des parents d'élèves sont convaincues que la rentrée scolaire, se déroulera dans de bonnes conditions. « Les engagements pris par la ministre de l'Education, Nouria Benghebrit, augurent une année scolaire moins perturbée que les précédentes étant donné les nouvelles mesures annoncées par les responsables du secteur pour la prise en charge de certaines revendications socioprofessionnelles et l'amélioration de la qualité de l'enseignement à l'effet de permettre l'école de recouvrer sa réputation d'antan. » C'est l'avis du président de la Fédération nationale des associations des parents d'élèves (FNAPE), Bachir Hadj Dellalou, et du président de l'Association nationale des parents d'élèves (ANPE), Khaled Ahmed. Ils se déclarent rassurés suite à la détermination de la première responsable du secteur à trouver un règlement définitif aux problèmes auxquels est confrontée l'institution éducative. Khaled Ahmed se réjouit à l'idée de voir tous les partenaires sociaux, syndicats et mouvement associatif, conviés à donner le coup d'envoi de l'année scolaire depuis la wilaya de Ghardaïa avec la première responsable du secteur. « Notre présence pour la première fois en tant que représentants de parents d'élèves est fort significative », a-t-il estimé, saluant l'intérêt qu'affichent à leur égard les pouvoirs publics. Selon ce même responsable, cette considération augure une collaboration et d'une complémentarité qui profiteront à l'institution éducative en général et aux élèves en particulier, d'autant plus que plusieurs mesures sont annoncées dans le secteur. Ce qui incite ce partenaire social à s'impliquer davantage et à consentir un effort supplémentaire pour combler certaines défaillances, notamment là ou l'administration ne peut intervenir. Il est d'ailleurs convenu la mise en place, avec le concours de la sûreté et de la gendarmerie nationales, d'un dispositif sécuritaire pour prévenir les actes de violence et les kidnappings. Selon le président de l'ANPE, outre les brigades déployées devant les établissements scolaires, toute la société doit être partie prenante dans cette lutte. Par contre, au volet pédagogique, le même responsable estime qu'il s'agit « d'une autre paire de manches ». Il s'oppose à l'idée d'évaluer les 10 années de la réforme. Il serait judicieux de procéder à l'évaluation de tous les systèmes d'enseignement depuis l'indépendance. « Une telle analyse nous permettra sans nul doute d'identifier les dysfonctionnements à l'origine de la situation actuelle de l'école algérienne », soutient Khaled Ahmed. Pour le président de la FNAPE, ce rapprochement entre la tutelle et les partenaires sociaux ne fera que renforcer la stabilité du secteur. Il s'est félicité de l'intérêt qu'accorde le gouvernement à la composante de l'école algérienne. « Nous ferons, en contrepartie, de notre mieux pour satisfaire tous les intervenants dans le secteur », a-t-il souligné.