Elle est également chargée de « veiller au libre exercice de l'activité audiovisuelle dans les conditions définies par la législation et la réglementation en vigueur, à l'impartialité des personnes morales exploitant les services de communication audiovisuelle relevant du secteur public et à garantir l'objectivité et la transparence » en vertu de la loi. En matière de contrôle, l'autorité doit, entre autres, veiller à la conformité aux lois et règlements en vigueur de tout programme audiovisuel diffusé, quel que soit le support utilisé, s'assurer le respect des quotas minimums réservés à la production audiovisuelle nationale et à l'expression en langues nationales. Elle doit exercer un contrôle, par « tout moyen approprié », sur l'objet, le contenu et les modalités de programmation des émissions publicitaires. Evoquant notamment la mise en place de ce genre d'instances, en mai dernier, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, avait assuré de ne ménager aucun effort pour consolider et étendre la liberté d'expression de sorte à lui ouvrir davantage d'espaces. « J'ai veillé et je continuerai à veiller à ce que l'exercice de la liberté d'expression et de presse se fasse loin de toute pression, en dehors de toute tutelle et de toute restriction, si ce n'est celle de la conscience professionnelle, ou celle expressément prévue par la loi », avait-il déclaré dans un message à l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse. Il avait précisé alors que les réformes engagées « n'ont pas entamé et n'entameront en rien cette liberté, exception faite des règles de la déontologie et celles ayant trait aux droits de l'Homme, à la sécurité nationale ou aux intérêts supérieurs de la nation ». Le chef de l'Etat avait, en outre, assuré que le processus législatif et réglementaire visant le parachèvement du système juridique régissant les activités liées au secteur de la communication se poursuivra activement au cours de l'année, notamment avec les lois relatives à l'organisation de la presse et des métiers y afférents, et aux organes de régulation compétents ainsi que celles relatives à la publicité et au sondage. Il avait indiqué également qu'il veillerait à ce que les professionnels de l'activité et les spécialistes soient associés, dès son initiation, à la démarche législative et réglementaire qu'ils vont accompagner. Le chef de l'Etat avait réitéré, dans ce cadre, son engagement à continuer d'appuyer le droit du citoyen à l'information, et ce, par « la promulgation des textes législatifs et réglementaires à même de lui garantir l'exercice de ce droit consacré par la Constitution ». Miloud Chorfi, qui a commencé sa carrière professionnelle comme journaliste à l'ENTV, a occupé plusieurs postes dont celui de député de la wilaya de Mascara et porte-parole du RND. Son dernier poste était celui de président du groupe parlementaire du RND à l'APN avant d'être remplacé, il y a quelques jours, par Mohamed Diji, député de la wilaya de Tissemssilt.