Une rencontre d'affaires algéro-britannique s'est tenue, hier, au siège de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (Caci), à Alger. « Cette rencontre se veut une prise de contact entre les hommes d'affaires britanniques et algériens », a indiqué le président de la Caci, Mohamed-Laïd Benamor. Il a indiqué que pour la Grande-Bretagne, l'Algérie est étant un pays doté d'énormes potentialités économiques. « Aujourd'hui, il y a des entreprises qui ne sont jamais venues en Algérie. Il y a une volonté politique de la part des deux pays de donner un nouveau souffle aux relations bilatérales. Il y a un regain d'intérêt des Britanniques pour investir dans d'autres secteurs d'activité, particulièrement l'industrie », a-t-il déclaré. Le président de la Caci a estimé nécessaire d'insturer plus de communication entre les opérateurs des deux pays. « Nous nous sommes mis d'accord avec l'ambassadeur de la Grande-Bretagne sur la nécessité de communiquer sur nos économies et les opportunités qui y existent pour dégager des partenariats fiables », a-t-il précisé. Pour ce qui est des secteurs qui peuvent être développés, il a cité, entre autres, l'agriculture, l'agroalimentaire, le BTPH et l'industrie. Mohamed-Laïd Benamor a fait savoir qu'une délégation d'hommes d'affaires algériens participera les 9 et 10 décembre au forum économique prévu à Londres. Il a annoncé d'ores et déjà la signature de contrats et de conventions entre les entreprises des deux pays. Mais aussi d'un mémorandum d'entente entre les deux parties à l'occasion de la tenue de la journée d'Algérie prévue le 10 décembre à Londres. « La règle 51/49% est loin de constituer un problème » Pour sa part, le directeur de la section commerciale et investissements de l'ambassade de Grande-Bretagne à Alger, Chris Frean, a indiqué que le but est de faire en sorte que des sociétés britanniques puissent rencontrer leurs homologues algériennes pour dégager les opportunités à exploiter ensemble. Il a évoqué la présence lors de cette rencontre de plusieurs sociétés qui activent dans les secteurs de la formation et l'éducation, la défense et la sécurité, la fabrication des voitures électriques, le transport logistique. Le Royaume-Uni est-il prêt à accompagner l'Algérie dans sa transition économique ? « Oui, nous sommes prêts à aider l'Algérie qui œuvre à mettre en place une économie diversifiée », a-t-il soutenu. « Nous avons des grands projets dans la santé, l'industrie pharmaceutique. Nous voulons aussi introduire nos sociétés dans l'industrie », a-t-il précisé. « Le ministre algérien de l'Industrie et des Mines nous a remis une liste de 71 projets qui nécessitent des partenariats », a-t-il poursuivi. Quid de la règle 51/49 sur les investissements étrangers en Algérie ? « Elle fait un peu peur à nos entreprises, mais elle est loin de constituer un problème. Nous avons expliqué à nos sociétés comment on peut travailler avec cette régulation. Il y a déjà celles qui ont trouvé une solution à cette règle et le problème ne se pose pas pour elles », a-t-il expliqué. Pour Chris Frean, la rencontre prévue à Londres le 11 décembre prochain entre le Premier ministre Abdelmalek Sellal et son homologue britannique David Cameron sera une occasion pour les deux responsables d'évoquer la coopération bilatérale et les mécanismes à mettre en place pour la promouvoir.