Les investisseurs étrangers reconnaissent que notre pays jouit d'un grand potentiel en matière de productions hors hydrocarbures. Mais le problème qui se pose est que ces produits sont méconnus à l'étranger, par faute de communication, révèlent-ils. «Les produits artisanaux algériens, par exemple, sont originaux mais ne sont pas connus en Allemagne. C'est aux opérateurs algériens de les faire connaître», avait estimé l'ancien représentant de la Chambre de commerce algéro-allemande. Par ailleurs, estiment les experts, les nouvelles mesures sur les investissements étrangers sont appréhendées par les opérateurs étrangers parce qu'ils ne sont pas bien exposées, expliquées et bien communiquées par leurs homologues algériens. Il faudrait, dans ce contexte, appellent-ils, faire un travail de communication et de proximité afin que les investisseurs étrangers s'habituent et s'adaptent au nouveau système. La communication, assurent-ils, a toujours été et continue d'être le maillon faible de l'entreprise algérienne. Rares sont, en effet, les entreprises économiques qui bâtissent leur développement sur un système de communication fiable, capable de résoudre les problèmes internes et externes, liés à la production, à la qualité et à l'organisation. D'où l'initiative d'un séminaire sur la «communication en entreprise» par la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI) qui sera organisé les 28 et 29 de ce mois à l'ESAA (Ecole supérieure algérienne des affaires). «L'objectif de ce séminaire est de mieux communiquer, en interne et en externe, grâce à l'acquisition d'outils et de méthodes au service de l'activité administrative. Le contenu pédagogique de ce séminaire porte notamment sur le processus de la communication, la communication interne et externe, la motivation au travail et les relations de travail», explique la CACI dans un communiqué rendu public.