La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem, a affirmé, lundi dernier, que son département ministériel envisageait l'élaboration d'un projet de loi relatif à la protection de l'enfance abandonnée. Le secteur de la solidarité nationale envisage l'élaboration d'un projet de loi relative à la protection de l'enfance abandonnée, a indiqué Mme Meslem, qui était l'invitée du forum de la Radio algérienne avant de souligner que des instructions ont été données pour le maintien des enfants abandonnés de plus de 18 ans dans les centres spécialisés. Elle a précisé que la décision de maintien des enfants de plus de 18 ans, tendait à garantir l'insertion socioprofessionnelle de cette catégorie. La politique du secteur ne concerne que les enfants abandonnés de moins de 18 ans tels que stipulé par la loi. Mme Meslem a affirmé que des logements sociaux ont été distribués à cette catégorie, après avoir atteint l'âge du mariage et ce, dans le cadre de la politique d'insertion sociale adoptée par l'Etat. Pour ce qui est des enfants nés hors mariage et sous X, la ministre de la Solidarité nationale a estimé possible l'« ouverture d'un débat » à ce sujet en coordination avec le ministère des Affaires religieuses et l'association des gens du Fiqh (jurisprudence religieuse) et toutes les parties concernées sans pour autant « porter atteinte aux préceptes de l'Islam ». Concernant la surcharge dans certains centres spécialisés dans l'accueil des enfants handicapés, elle a rappelé le projet de transformation de 54 centres spécialisés dans d'autres activités liées à la solidarité nationale, comme les centres pour personnes âgées en des centres pour handicapés. Elle a ajouté que cette mesure était de nature à répondre aux besoins de cette catégorie, notamment ceux atteints d'autisme.