L'énergie éolienne représente le deuxième axe de développement des énergies renouvelables en Algérie après le solaire, a affirmé, hier, le Centre de développement des énergies renouvelables (CDER). « L'Algérie prévoit d'atteindre, à l'horizon 2030, près de 40% de la production nationale d'électricité de sources renouvelables. Bien que le choix de l'énergie solaire soit prédominant, l'énergie éolienne représente le deuxième axe de production de ce programme », a indiqué le CDER, qui vient de publier une nouvelle carte du gisement éolien national et une application web de calcul du rayonnement solaire en Algérie, à l'occasion du solstice d'hiver. « Avant d'étudier la possibilité d'implanter une ferme éolienne dans une région donnée, il est nécessaire de faire des études du gisement éolien pour une connaissance précise de la météorologie du vent », a souligné le CDER, ajoutant que plusieurs chercheurs de cet établissement ont axé, depuis quelques années, leurs recherches sur l'élaboration de cartes éoliennes de l'Algérie. Deux études récentes ont été menées dans ce sens, dont la première, réalisée par le chercheur Sidi Mohammed Boudia, a permis de réactualiser la carte des vents à 10 m, en utilisant des données météorologiques plus récentes et un plus grand nombre de points de mesure par rapport aux précédents travaux. La deuxième étude, établie par le chercheur Farouk Chellali en 2011, a permis d'étudier le phénomène cyclique du vent et a contribué à l'actualisation de la carte des vents en Algérie en introduisant le site de Hassi-Rmel « qui avait été sous-estimé dans les précédents travaux ».