Le FLN réunira mercredi prochain son Bureau politique, instance dirigeante de la première force politique du pays. S'ensuivra juste après une conférence de presse de M. Abdelaziz Belkhadem, Secrétaire général du parti qui, il faut le souligner, ne s'est pas encore prononcé officiellement sur la crise qui secoue le Front. Quoiqu'il en soit, M. Kassa Aissi, membre du Bureau politique et chargé de la communication, contacté hier par nos soins, refuse d'utiliser le mot agitation, en affirmant avec assurance que «le souk des déclarations et des contre-déclarations est fermé». D'ailleurs, indique-t-il, «ce semblant de crise n'est pas susceptible d'être abordé lors de cette rencontre devant traiter de plusieurs questions d'actualité, à l'exemple de l'évaluation des débats animés autour de la déclaration de politique générale, en perspective du passage du Premier ministre également au Conseil de la nation, les projets de loi inscrits au titre de la session parlementaire, entre autres points importants que le BP devra passer en revue». La direction du FLN manifestement pas trop affectée par ce vent de protestation, poursuit son programme d'action le plus normalement du monde. Preuve en est, fait savoir M. Aissi, le FLN enchaînera ce mois-ci les réunions du club des hommes d'affaires et du centre d'étude stratégique mis en place par le parti dans le cadre des nouvelles tendances politiques du vieux parti. Des thématiques très intéressantes sont retenues à cet effet, et ce avant de réunir le 29 du mois en cours les mouhafeds en vue d'évaluer l'opération de renouvellement des structures, dont les lacunes et les obstacles engendrées lors de cette étape incontournable dans la vie politique du parti. Il faut préciser cependant que le FLN est en train de préparer en parallèle la réunion de son comité central, qui devrait intervenir ce mois-ci, si ce n'est les déplacements effectués par les cadres du parti aux Lieux saints de l'Isalm pour effecteur le devoir du pèlerinage.