La statue en marbre blanc « Chute d'Icare », réalisée par Auguste Maillard (1864–1944), a disparu de son socle. Placé au niveau du petit Vichy, au centre-ville, ce chef-d'œuvre, qui a été offert par l'Ecole des Beaux-Arts de Paris en 1929 à la municipalité de Sidi Bel-Abbès, n'a pas été revu depuis 2005, année durant laquelle on devait réhabiliter cette œuvre unique en son genre en Afrique et dans le monde arabe avant de l'installer à l'Ecole des Beaux-Arts de la ville. L'association « Espoir », qui milite pour la sauvegarde du patrimoine architectural et culturel de la wilaya de Sidi Bel-Abbès, a déposé une plainte. Selon son président, Talha Djelloul , « il s'agit d'une véritable perte après la disparition du masque de Gorgone volé en 1996 à Annaba et retrouvé en 2011 en Tunisie dans la maison du gendre du président déchu, Zine El Abidine Ben Ali. La « Chute d'Icare » n'est pas le premier objet volé dans la capitale de la Mekerra. C'est le cas aussi de la statue « Orphée Expirant », une sculpture d'Alphonse Eugène Guilloux, qui se trouvait au jardin public. L'association « Espoir » compte défendre le patrimoine bâti de la ville, afin d'éviter sa destruction, son enlaidissement et surtout sa mutilation. Selon son président, elle compte élaborer, dans les prochains jours, des plans pour assurer la gestion et la protection de tout ce qui fait la fierté de Sidi Bel-Abbès