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La budgétisation, une nécessité
Rencontre sur l'hygiène hospitalière à Boumerdès
Publié dans Horizons le 24 - 05 - 2015

La prévention étant le point nodal du système de santé, tous les praticiens présents à la rencontre sue l'hygiène hospitalière à Boumerdès ont mis l'accent sur cette exigence afin de garantir la santé du malade. Cette 4e journée de formation continue a pour objectif principal de mettre à niveau le personnel soignant car, comme le dit si bien le professeur Soukehal, « la médecine avance, les techniques changent et les produits s'adaptent ». Or, l'Algérie est, selon lui, face à une problématique très grave qu'est l'absence de l'hygiène hospitalière. Toutes les structures de soins aussi bien privées que publiques doivent, dit-il, appliquer les mêmes règles d'hygiène, autrement dit prévenir les infections associées aux soins. Après avoir connu le VIH, il y a un quart de siècle, et l'hépatite C, il est, depuis 2014, une alerte mondiale avec l'apparition d'un nouveau virus, Ebola, le plus dangereux qu'ait connu l'humanité.
« On ne peut pas faire de l'hygiène avec des serpillières »
« L'OMS et les Nations unies demandent à ce que toutes les mesures de prévention et les précautions standards soient obligatoirement appliquées dans les structures de santé. Or, actuellement, elles sont dans notre pays au plus bas niveau », a indiqué le Pr Soukehal. Citant trois exemples de manquement à l'hygiène, il dira : « Nous sommes à un niveau extrêmement bas en matière d'hygiène des mains, moins de 10%, alors que l'Algérie a ratifié la convention de l'OMS en 2013. » Soulignant l'importance du lavage des mains, il explique : « Il faut se laver les mains pour enlever les salissures ensuite les désinfecter avec des produits ou solutions hydroalcooliques. Cela détruit tous les germes, y compris Ebola, parce que celui-ci se transmet à travers les mains ». La tenue de travail est l'autre manquement. « Le personnel n'a comme tenue que la blouse qu'il amène chez lui pour la laver. C'est dramatique. La tenue c'est : un pantalon, des souliers, des accessoires sur la tête, une cagoule sur les cheveux, un masque, des lunettes de sécurité en fonction du type de contamination, tandis que la blouse est un accessoire supplémentaire ; tout cela doit être nettoyé, désinfecté à l'intérieur de l'hôpital. Nous sommes loin du basique, pas des normes », explique-t-il. Un autre point important : le bionettoyage. « On ne peut pas faire de l'hygiène avec des serpillières. Nous sommes un pays chaud alors que la chaleur et l'humidité sont des vecteurs favorables pour le développement des germes », précise le Pr Soukehal. La stérilisation, qui est un processus scientifique codifié, doit se faire avec un matériel performant, mais cela n'est pas respecté parce qu'on opte pour le matériel le moins disant, et pas le meilleur. Pour résumer, il dira : « Tant qu'il n'est pas une ligne budgétaire dédiée à l'hygiène hospitalière, nous resterons dans le système D. » Aujourd'hui, nous faisons face à des bactéries non pas multirésistantes mais hautement résistantes auxquelles il faut faire face. Selon les études effectuées, 13% de femmes césarisées ont été infectées chez nous contre 1% en Europe à cause de l'infection du site opératoire. Le Dr Nafaa Timsiline, pour sa part, est revenu longuement sur les insuffisances en matière d'hygiène hospitalière et surtout sur les conséquences d'une mauvaise hygiène des mains. La lutte contre les infections nosocomiales doit être organisée, selon lui. « Il faut redynamiser les comités de lutte contre les infections nosocomiales, multiplier les groupes de travail qui doivent se réunir chaque mois, impliquer les professionnels de la santé, les pharmaciens, les microbiologistes et les cadres paramédicaux. Il faut aussi faire des enquêtes, auditer les services pour une meilleure qualité et sécurité des soins », explique-t-il. Pour lui, « c'est très compliqué de prévenir les infections associées aux soins ».


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