Amar Saâdani a été reconduit, hier, à la tête du Front de libération nationale à l'issue du dixième congrès de cette formation dont les travaux se sont achevés hier. Après quelques tractations suscitées par l'élection des membres du comité central, la séance de clôture s'est ouverte en présence de Saâdani et des membres du gouvernement. La parole a, ensuite, été donnée au rapporteur Mohamed Bouazara pour faire lecture de la déclaration de politique générale dans laquelle le congrès a salué le soutien exprimé par Abdelaziz Bouteflika, président du parti, à travers son message « lourd de sens ». Cette déclaration appelle tous les militants à contribuer à la réussite des réformes initiées par le chef de l'Etat. Elle insiste sur la révision des codes communal et de wilaya, la consécration d'un Etat civil et la moralisation de l'action politique. Saâdani est intervenu pour confirmer la réussite de ce congrès dont les travaux se sont déroulés dans « la démocratie et la transparence ». « Notre congrès a été une fête nationale. Nous remercions les institutions de l'Etat à leur tête le militant Abdelmalek Sellal », déclare-t-il, avant d'appeler le rapporteur de la commission des candidatures pour faire lecture des noms des nouveaux membres du comité central. Larbi Ould Khelifa, Abdelmadjid Tebboune, Abdelkader Messahel, Tahar Hadjar, Abdelkader Kadi, Tahar Khaoua sont membres de cette structure du parti. Par la suite, Saâdani annonce la clôture du congrès avant d'appeler les membres du comité central à se réunir afin de procéder à l'élection du secrétaire général. Une élection qui a vu Saâdani plébiscité par les membres du CC. A noter que la journée d'hier a été consacrée à l'élection des membres du comité central. Cette opération s'est déroulée à l'extérieur de la coupole sous l'œil des superviseurs. Tantôt on a opté pour le plébiscite, tantôt pour l'élection à bulletin secret. Selon un cadre du parti, de nombreux recours ont été enregistrés à l'issue de cette opération ayant permis à la majorité écrasante des mouhafedhs et autres ministres d'intégrer cette instance. La liste nationale, dont la composante est désignée majoritairement par le SG du parti, a fait l'objet de contestation de la part de certains militants, indique un congressiste, qui soutient que cet état des faits est « un signe de bonne santé » pour « un grand parti connu pour l'esprit de concurrence de ses militants ». A noter qu'à l'issue de ce congrès, il a été décidé l'élargissement du nombre de membres du comité central.