Présentant le projet de loi devant la commission de l'éducation, de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des affaires religieuses de l'Assemblée populaire nationale, Hadjar a indiqué que les propositions d'amendement de cette loi intervenaient « en réponse à la double préoccupation consistant à encadrer les fonctions connexes et à garantir une ouverture plus large sur l'entreprise économique, étant le principal levier d'une économie fondée sur le savoir ». Le projet de loi, qui compte 60 articles, propose la consécration des mécanismes de classement des programmes nationaux de la recherche selon les priorités, « pour une meilleure prise en charge des principales préoccupations du développement socioéconomique du pays », a-t-il souligné. Ce projet, qui sera prochainement présenté aux députés pour examen, vise la prise en charge de la question sensible de l'exploitation des résultats de la recherche, en tant que principal outil pour la réalisation des objectifs du développement notamment à travers la consécration du principe du financement initial des entreprises innovantes et l'appui des opérateurs économiques assurant des activités dans le domaine de la recherche et du développement technologique, a précisé le ministre. L'élaboration des nouvelles dispositions contenues dans ce projet de loi s'est basée sur les travaux d'évaluation effectués sur le système national de recherche et des rapports soumis au gouvernement sur la politique du secteur, outre le rapport du Conseil national économique et social sur l'économie basée sur le savoir. Sur la période 2008-2012, 744 nouveaux laboratoires de recherche ont été accrédités, ce qui a permis d'atteindre un total de 1.361 laboratoires au niveau national. Répondant aux préoccupations des membres de la commission concernant les problèmes socio-pédagogiques et règlementaires de l'université algérienne, Hadjar a évoqué la proposition relative à l'octroi de crédits bonifiés au profit des enseignants universitaires pour l'acquisition d'un logement, outre la nécessité de réviser le système de gestion des œuvres universitaires pour maîtriser leur budget.