Le Conseil des lycées d'Algérie (CLA) a estimé le taux de réussite au bac de cette année à 46,4%. L'année dernière, ce chiffre a été de 45%. Le secrétaire général du CLA, Idir Achour, a expliqué que ce pourcentage a été établi à partir d'échantillons de notes des premières corrections. Résultat : des notes faibles en mathématiques et en langue française, moyennes et bonnes dans les autres matières. Les filières sciences et techniques mathématiques viennent en première position alors que celle de gestion-économie est en dernière position. Et de souligner que les notes des candidats sont nettement meilleures que celles obtenues durant l'année scolaire. Pour sa part, le secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef), Boualem Amoura a confirmé que le taux de réussite cette année sera supérieur à celui de l'année dernière. Amoura avance un taux entre 50 et 55%. Deux facteurs expliquent cette tendance. Le premier est relatif aux sujets qui étaient abordables. Le deuxième concerne les conditions de scolarité des élèves durant toute l'année que le syndicaliste a jugé bonnes. « Les élèves ont été psychologiquement mieux préparés que les années précédentes », précise-t-il. Toutefois, il a précisé que son syndicat accorde peu d'intérêt aux pourcentages. Pour lui, le plus important c'est d'abord la qualité. « Si nous réussissons à avoir les deux à la fois c'est encore mieux pour l'école algérienne », estime-t-il. De son côté, le chargé de communication du Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'éducation (Cnapeste), Messaoud Boudiba, a refusé d'avancer des chiffres sur le taux de réussite. Mais, il a affirmé que ce pourcentage sera supérieur à l'année passée. Pour lui, la qualité des sujets et le barème adopté dans la correction qui a toujours été souple avec les candidats expliquent cette progression. « Mis à part des notes des mathématiques qui ont été moins bonnes, les autres notes sont acceptables », a-t-il relevé. Concernant les erreurs enregistrées dans le sujet d'arabe, les syndicalistes ont affirmé que la correction a été ordinaire d'autant que l'erreur n'a pas eu d'influence sur les réponses des élèves.