Les enseignants correcteurs et les inspecteurs ont tenu, hier, une réunion de travail pour dégager une correction type. C'est ce qu' a indiqué le secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef), Boualem Amoura, et confirmé par une source du ministère de l'Education nationale. Pour Amoura, la correction des épreuves ne sera pas compliquée en raison de la nature des sujets qui étaient abordables. C'est pourquoi, il a estimé que cette année, le taux de réussite sera supérieur à celui de l'année dernière (45,01%). Le secrétaire général du Satef n'a pas manqué de souligner la nécessité de mettre dans de bonnes conditions les enseignants correcteurs, notamment ceux qui seront logés au niveau des centres de correction. « Ils ont besoin d'une prise en charge en matière de restauration, d'autant que la correction intervient en plein ramadhan », a-t-il rappelé. Toujours dans la même optique, il a insisté sur l'utilité d'équiper les salles de correction de climatiseurs, notamment dans le sud du pays. Pour lui, les enseignants ont besoin d'être mis à l'aise pour pouvoir rester concentrés durant toute l'opération. « Il ne faut pas oublier que nous sommes au mois de ramadhan. La fatigue peut se manifester à tout moment. Il n'est pas toujours facile de rester concentré tout au long de l'opération. C'est pourquoi, il faut absolument que les correcteurs soient pris convenablement en charge en matière de restauration et d'hébergement », a-t-il estimé. Pour le SG du Satef, il aurait été préférable de corriger les épreuves après le f'tour. « On aurait aimé voir le ministère adopter cette option pour une meilleure correction des copies », a-t-il souligné. Amoura a précisé que la copie sera corrigée deux fois. Mais si l'écart entre la première et la deuxième correction est de 3 points, il sera procédé à une troisième correction. Et la meilleure note sera accordée à l'élève. Contrairement au responsable du Satef, le secrétaire du Conseil des lycées d'Algérie (CLA), Achour Idir, prédit un taux de réussite inférieur à 45,01 %. Il évoque deux raisons. La première est relative aux sujets de cette session, notamment celui des mathématiques. La seconde a trait à la surveillance qui a empêché des cas de tricherie généralisée. Toutefois, Idir Achour, qui se veut prudent, a affirmé qu'il faut attendre la correction pour pouvoir se prononcer d'une manière approximative. Sur cette question, il croit que la correction ne se fera pas d'une manière « populiste » et qu'elle sera plus rigoureuse. L'annonce des résultats des épreuves du baccalauréat se fera vers le 10 juillet. Ils seront disponibles sur le site web de l'Onec, en plus de leur affichage au niveau des établissements scolaires qui les recevront par courrier électronique.