Le but de cette initiative est de «donner un aperçu sur les multiples facettes du jeune cinéma algérien actuel», ont indiqué les organisateurs. Ainsi, parmi les cinq courts-métrages projetés figure notamment «Goulili» de la jeune et talentueuse réalisatrice, Sabrina Draoui, qui a relaté durant 15 minutes l'histoire d'une jeune femme qui subit les afflictions du sentiment de la frustration. Il y avait aussi «Sektou», un film réalisé par le célèbre Khaled Benaïssa, qui a su narrer en 17 minutes les conséquences «tumultueuses» de la décennie noire. Mounes Khammar a quant à lui parlé dans son court métrage «Le dernier passager» du thème du suicide. Il a tenu à rendre un vibrant hommage à l'illustre comédien Larbi Zekkal, décédé dernièrement. Pour sa part, Yanis Koussim a réussi une prouesse technique, particulièrement la réalisation de son court-métrage «Khouya». Il a axé son scénario sur la violence familiale. De son côté, la réalisatrice Yasmine Chouikh a traité la question de la femme en milieu saharien. A travers son héroïne Anbar, Melle Chouikh met en scène les aspirations de cette jeune femme et son rôle dans la société et reflète aussi les rapports de la femme avec les traditions et coutumes dans les régions du sud. Le secret de la réussite au cinéma, du talent, du travail, mais aussi de la création. Nos cinéastes sont au top. Ils travaillent. Ils créent. Ils sont récompensés.