Le parti au pouvoir à Kinshasa a qualifié, hier, de « non-événement » la démission de ses rangs du gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, qui a défié ouvertement, mardi dernier, le président congolais, Joseph Kabila, en l'accusant de chercher à violer la Constitution pour se maintenir en poste. M. Kabila dirige la République démocratique du Congo depuis 2001, et la Constitution lui interdit de briguer un nouveau mandat lors de la présidentielle de novembre 2016. L'opposition et une frange de la majorité - dont sept partis (G7) ont fait dissidence mi-septembre - accusent son clan de comploter pour le maintenir en poste,