La Turquie tente de se frayer une place dans le dossier du nucléaire iranien. « Nous sommes prêts à accueillir la réunion entre l'Iran et les membres du groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne, Allemagne) sur le programme nucléaire iranien », déclare le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, estimant, selon l'agence officielle Irna, que « le paquet de propositions iraniennes est une bonne base pour parler des grandes questions internationales ». Redoutant les conséquences d'un statu quo qui pourrait plonger la région dans une instabilité, Ankara, qui a de bonnes relations avec les Américains et les Israéliens d'un côté et les Iraniens, de l'autre, souhaite que ces négociations commencent le plus rapidement possible ». M. Davutoglu, qui achève une visite officielle de deux jours en Iran, a fait cette déclaration lors d'une rencontre avec Saïd Jalili, secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranienne, qui est également le chef de l'équipe de négociateurs iraniens dans le dossier nucléaire.