En marge de la rencontre nationale sur la recherche et l'innovation au service du secteur agricole et de la pêche, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, s'est dit conscient des obstacles auxquels fait face l'université algérienne. « La conférence nationale sur la réforme qui s'est tenue dernièrement a soulevé différents problèmes. Un groupe de travail a été mis en place pour trouver des solutions adéquates et proposer des recommandations conformes aux standards internationaux », a-t-il souligné. Sur la question relative à l'ouverture d'universités privées, le ministre a affirmé que la législation algérienne permet l'ouverture de ce genre d'infrastructures à condition qu'elles obéissent à un cahier de charge bien défini en termes de pédagogie, d'enseignants et de moyens. « La loi est la même pour les universités publiques ou privées », a-t-il précisé. « Quatre demandes pour l'ouverture d'universités privées sont actuellement à l'étude », a-t-il souligné. Le ministre a souligné qu'à la prochaine rentrée, l'université algérienne va s'impliquer dans les projets de société dans le cadre du développement durable. « Des showrooms et des expositions seront organisés à l'intérieur des universités pour mettre en valeur les travaux d'innovation et de recherche », a-t-il indiqué. Des réalisations qui devraient susciter, selon lui, l'intérêt des opérateurs économiques et des hommes d'affaires dans le but de leur commercialisation ». Pour sa part, le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Sid-Ahmed Ferroukhi, a annoncé que son département tend à créer une plateforme de recherche et de développement durable en faveur des agriculteurs et des pôles agricoles spécialisés dans la production destinée à la commercialisation. Selon le ministre, l'heure est à la diversité et à l'appui à la production dans le cadre d'un développement économique local.