« L'Algérie exporte la stabilité et peut servir de plateforme pour les autres pays ». C'est ce qu'a déclaré, lundi dernier, le ministre danois des Affaires étrangères, Kristian Jensen, qui s'est exprimé lors d'une rencontre entre les hommes d'affaires algériens et danois organisée à Alger. Le ministre danois a soutenu que l'Algérie est une pièce maîtresse dans la stabilité de la région. Pour lui, cet atout est d'une importance capitale, car, « sans stabilité, on ne peut rien faire », a-t-il souligné. Kristian Jensen a, en outre, affirmé que notre pays a toutes les capacités et les aptitudes pour attirer les investissements et être une « porte d'entrée sur le marché africain ». Dans ce sillage, il a exprimé l'intérêt des entreprises danoises à renforcer leur présence en Algérie. Sur sa visite, il a rappelé qu'elle obéit à la volonté de renforcer les liens économiques entre les deux pays. Le président du Forum des chefs d'entreprise (FCE) a assuré que les règles du jeu sur le marché algérien sont « claires et transparentes », affirmant que toutes les initiatives peuvent trouver un terrain favorable pour se réaliser. « Tous les observateurs attestent que le climat des affaires connaît une amélioration considérable et que l'évolution de l'économie algérienne s'inscrit dans la bonne direction », a affirmé Ali Haddad. Le patron du FCE s'est dit persuadé que le Danemark représente avec son industrie diversifiée, l'exemple à suivre pour l'Algérie et peut jouer un rôle prépondérant dans son développement à travers le transfert de technologie. L'agriculture, l'agro-industrie, la santé et l'industrie pharmaceutique ainsi que les énergies renouvelables sont les secteurs clés que « nous souhaitons développer afin d'assurer notre sécurité alimentaire et la transition énergétique », a-t-il précisé. Le patron du FCE a souligné aux hommes d'affaires danois qu'ils peuvent s'appuyer sur le secteur privé algérien qui a « atteint un degré de maturité certain et qui est prêt à les accompagner sur non seulement le marché algérien mais aussi celui du continent africain ». De son côté, le directeur général du patronat danois, Hans Skov Christensen, a soutenu que le plus important est d'œuvrer à traduire les bonnes par des actions pratiques et concrètes. « L'essentiel est de bâtir une coopération basée sur une confiance mutuelle qui touchera tous les domaines d'intérêt commun », a-t-il souligné.