Le premier secrétaire national du Front des Forces Socialistes (FFS), Mohamed Nebbou, a estimé, hier, lors de la réouverture du siège de la fédération du parti à Alger, que « le changement politique en Algérie est possible car il s'agit d'une conviction et non d'un souhait ». En présence des militants du parti, Nebbou a affirmé que le FFS a enregistré une forte adhésion des citoyens après le décès du président du parti Hocine Aït-Ahmed. « Nous sommes la première force politique du pays. Rien ne se fera sans le FFS », a-t-il soutenu. Concernant le programme politique du FFS, Nebbou a annoncé le maintien de son projet de consensus national. Il prévoit également d'organiser des conférences avec les associations, la société civile, les personnalités et les partis politiques qui partagent les mêmes convictions. « Nous avions un projet pour aller vers une deuxième république », a-t-il lancé. Et d'ajouter : « nous ne sommes pas des demandeurs d'emploi, nous sommes porteurs d'un projet politiqu ». A une question sur son adhésion au programme de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD M. Nebbou a indiqué qu'il n'a reçu aucune invitation pour l'instant. Pour lui, le FFS est prêt à étudier toute alternative politique qui « fera sortir le pays de ce marasme dans lequel il se trouve ».