Une performance qui multipliera par 250 fois la production des filières d'aquaculture marine actuelle, dont la totalité est issue de l'élevage de coquillages (conchyliculture). Selon les responsables de la direction de la pêche et des ressources halieutiques de Tipasa, le cap du développement de filières aquacoles est désormais pris. « Au cours de la semaine dernière, le wali a effectué une visite d'inspection de tous les sites de la wilaya devant accueillir des projets d'élevage. Des instructions ont été données pour juguler toutes les contraintes et réduire les délais de réalisation des opérations inscrites afin de passer le plus rapidement possible à la phase exploitation », indique le chef de service pêche et chargé de communication au niveau de la direction de la pêche et des ressources halieutiques à Tipasa, Ahmed Mustapha Ralem. Ainsi, lors de sa visite à la zone d'aménagement aquacole de Damous, située à l'extrême ouest de la wilaya, Abdelkader Kadi, wali de Tipasa, a demandé à ce qu'on procède en urgence à la viabilisation et l'aménagement de la zone en question, tout en mettant l'accent sur le volet formation qui sera pris en charge notamment par les centres de formation. A Hadjret Ennoss, les travaux d'un projet ambitieux dédié à la polyculture qui date depuis l'année 2005, seront entamés incessamment. Aussi, le chef de l'exécutif a insisté pour que les délais de réalisation du projet soient réduits au maximum. Même topo au niveau du site de Kouali 3, situé à l'est de la ville de Tipasa, où le wali a insisté pour livrer le projet le plus tôt possible, notamment la partie mer qui consiste en la création d'une ferme conchylicole, en attendant de réaliser d'autres structures, tels qu'un restaurant et un espace touristique. A Aïn Tagouraït, le propriétaire d'une ferme conchylicole entrée depuis des années en exploitation, prévoit une extension en incluant l'élevage de poissons, à l'exemple de la dorade et du loup de mer. Un projet de pisciculture qui consiste en l'installation de 32 cages d'élevage. Là aussi, le wali de Tipasa a instruit les responsables des administrations concernées par cette filière d'accélérer les procédures devant permettre la réception du projet. « La production des filières d'aquaculture marine comportera, une fois tous les projets réalisés, diverses espèces. En plus des moules et des huîtres, il y aura, entre autres, de la crevette, du tilapia, de la dorade, du loup de mer et de la sole », énumère le chargé de communication de la direction de la pêche et des ressources halieutiques. Et d'ajouter : « Tout ce programme entrera en phase d'exploitation d'ici deux ans. Ce qui permettra la création de quelque 300 postes d'emploi directs. »