Six années après sa fermeture, le service de neurochirurgie du CHU Mustapha-Pacha a rouvert, hier, ses portes avec des équipements ultra modernes. Le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, a assisté à l'ouverture du plus grand service de neurochirurgie en Afrique. Sa réhabilitation a permis de réaliser 240 lits et un plateau technique considéré comme le plus moderne en Afrique, destiné à la neurochirurgie la plus compliquée. Le ministre a également visité le centre de tri cardiovasculaire et celui du pavillon des urgences où il a mis l'accent sur la prise en charge des malades, leur accueil et surtout leur orientation vers les services spécialisés. Sur ce sujet, il a insisté sur le désengorgement du pavillon des urgences en donnant des instructions pour que les malades n'y soient pas gardés plus de 24 heures. Interrogé sur la réouverture du service de maternité du CHU Benbadis de Constantine, fermé depuis juillet 2015 suite à un scandale lié à la mauvaise gestion, Boudiaf a fait savoir que cette structure, ayant bénéficié de rénovation, est désormais dotée d'une capacité de 200 lits. Dans la même wilaya, l'hôpital militaire Didouche-Mourad devra également reprendre du service, a informé le ministre. Evoquant le centre anti-cancer de Blida, le ministre annonce qu'il reprendra dans les prochains jours ses activités, après avoir été doté d'équipements nouveaux et nécessaires pour la prise en charge des cancéreux. Il a également affirmé son engagement pour la mise en marche prochaine de l'Institut du rein, lequel est équipé de toutes les fonctionnalités indispensables. Pour le ministre, l'entrée en activité de l'Institut permettra aux patients de bénéficier des soins en matière de consultations, de chirurgie, de greffes et autres opérations chirurgicales. Sur une question concernant l'introduction illégale des médicaments sur le marché national, le ministre estime que ces médicaments introduits clandestinement sont fabriqués soit par des laboratoires rachetés par des firmes israéliennes, soit des médicaments qui sont interdits en Algérie car ils sont fabriqués localement. « Nous luttons contre ces pratiques », a-t-il souligné