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Les enjeux du prochain sommet du G20
Publié dans Horizons le 29 - 01 - 2011

Dans quelque temps, le G8 puis le G20 se réuniront sous la présidence de la France. Cependant, bien avant ces sommets dont l'importance n'est plus à démontrer, l'on a observé des manœuvres, des tractations et surtout beaucoup de rumeurs. C'est dire que la spéculation sur l'agenda de ces sommets mais aussi des décisions qui seront prises alimentent déjà la chronique internatonale. Il est vrai que les contradictions des intérêts et les enjeux, qui sont considérables, pour l'économie et la finance mondiales ne peuvent laisser indifférent. En outre, il faut observer que depuis le déclenchement de la crise financière mondiale, et dans son sillage la récession économique qui a touché, elle aussi, l'ensemble des pays de la planète, les réunions du G8 et du G20 se succèdent et…se ressemblent. Ce qui était opaque est devenu clair et les non-dits sont maintenant audibles y compris pour ceux qui s'échinent à ne pas admettre la réalité des faits.
Pourtant, des indices laissent percevoir que les puissances mondiales ont dégagé la voie qui permet de préserver leurs intérêts d'abord. Ainsi, lors du dernier sommet du G20 à Séoul, un « différend » a surgi autour de la parité des monnaies. Immédiatement, l'on a assimilé cette nouvelle donne tout simplement à une guerre des monnaies. Cependant, quand on analyse le passé, l'on constate que cette guerre a toujours existé, certes de manière feutrée. C'est le « consensus » américano-chinois qui a permis aux Etats-Unis de « fermer les yeux » sur les énormes excédents chinois. Les Etats-Unis n'exigent pas la réévaluation du yuan mais en contrepartie la Chine réinvestit ses excédents en Amérique, d'une part et en contribuant à résorber les déficits américains en procédant à l'achat massif de bons de Trésor, d'autre part.
Les Européens, en particulier la France, ont toujours stigmatisé la faiblesse du dollar et du yuan…sauf l'Allemagne. La Chine refuse de réévaluer et de rendre convertible sa monnaie car elle estime que si elle réalise de formidables excédents commerciaux c'est parce que son économie est compétitive. Alors, pourquoi cette brusque apparition de la guerre des monnaies ? Le « consensus » américano-chinois a-t-il été rompu ? Et les exigences européennes pour défendre la parité de la monnaie unique ? En réalité, il faut chercher les réponses à toutes ces questions ailleurs. Ce qui est rellement en cause, c'est la position du dollar, et ses privilèges, qui permet à l'Occident en général et aux Etats-Unis en particulier de consolider leur suprématie mondiale. Dès l'apparition de la crise, en 2007-2008, la Chine par la voix du gouverneur de la Banque centrale, a pointé du doigt le dollar.
Même le ministre des Finances allemand n'a pas manqué d'observer que cette crise a fait perdre aux Etats-Unis leur statut de superpuissance financière. La visite du Président chinois à Washington a eu pour objectif, selon les observateurs les plus avertis, de discuter de l'agenda du sommet du G20 en France. Les divergences entre les deux pays seront-elles aplanies pour éviter des risques sérieux à l'économie mondiale ? Tout le monde le souhaite mais dans le même temps, il appréhende les conséquences, c'est-à-dire ce G20 qui semble ignorer que d'autres puissances ont aussi des intérêts à défendre.
La monnaie unique européenne ne risque-t-elle pas de faire les frais à terme de ce G20, sûr de lui et hégémonique ?


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