Les enseignants contractuels du secteur de l'éducation nationale ont été empêchés de tenir, hier, un sit-in devant la maison de la presse Tahar-Djaout. Le porte-parole du comité des enseignants contractuels, Bachir Saïdi, a fait savoir que les enseignants sont déterminés à poursuivre leur mouvement de protestation jusqu'à leur « intégration » dans le corps enseignant sans conditions, ni concours. Le porte-parole des contractuels a qualifié d'« irresponsables » les récentes déclarations de la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit concernant l'éventualité d'une démission collective de ces derniers. La ministre avait indiqué, lundi dernier, lors d'un point de presse, que « celui qui veut démissionner n'a qu'à le faire ». « C'est une provocation. Par ses déclarations, la ministre a jeté de l'huile sur le feu alors qu'il fallait apaiser les esprits », a-t-il affirmé. Selon lui, l'option d'une démission collective est toujours d'actualité. Les protestataires menacent, également, d'aller vers une grève illimitée à partir du troisième trimestre. Membre du comité des contractuels, Youcef Hemissi a annoncé qu'un groupe de contestataires a entamé, hier, une grève de la faim. Pour lui, il n'est pas question de baisser les bras tant que « notre principale revendication n'a pas été satisfaite à savoir notre intégration ». « Nous sommes plus que jamais déterminés à aller jusqu'au bout », a-t-il déclaré. Et d'écarter toute éventualité de participation au prochain concours de recrutement que le ministère compte organiser fin avril. « Il n'en est pas question. Nous demandons l'intégration sans passer par le concours », a-t-il souligné.