Après l'euphorie qu'a procurée le fameux sésame aux supporters de ces trois clubs, c'est l'inquiétude qui s'empare désormais des responsables et des fans des nouveaux pensionnaires de la Ligue 1. En effet, les formations du Titteri, des Aurès et de la Mekerra traversent de pénibles moments sur le plan financier qui risquent de tout remettre en cause. Une situation qui n'est pas sans porter un coup à la stabilité de ces clubs, notamment au niveau de leur barre technique. Véritables artisans de l'accession, Sid Ahmed Slimani pour l'O Médéa, Abdelkrim Benyelles pour l'USM Bel-Abbès et Rachid Bouarrata pour le CA Batna ne devraient pas poursuivre leur mission à la tête de leurs équipes respectives. Slimani, qui n'a pas trouvé un terrain d'entente avec les dirigeants médéens, serait en négociations très avancées avec le président Abdelkrim Medouar pour prendre en main les destinées de la barre technique chélifienne. Selon les dernières nouvelles, les deux hommes devraient se rencontrer à Tlemcen dans les heures qui viennent pour régler les derniers détails et sceller définitivement l'accord qui permettra à Slimani d'enregistrer son énième come-back à Chlef. Du côté de Bel-Abbès, Benyellès a annoncé, juste après le dernier match du championnat de Ligue 2 face au CA Batna, qu'il n'est pas certain de continuer l'aventure avec « El-Khadra ». Le technicien en question voudrait prendre du repos et observer une halte après les efforts fournis depuis une dizaine d'années où il était soumis à une forte pression, lui qui jouait chaque saison une accession. Outre cet argument, son état de santé, qui n'est pas au top en raison de son âge avancé, pourrait pousser Benyellès à quitter le club. A ce titre, les dirigeants ont estimé qu'il est nécessaire de voir d'autres entraîneurs et c'est pour cette raison qu'ils n'envisagent pas de le maintenir à la tête de l'équipe et projettent de signer un divorce à l'amiable avec le doyen des entraîneurs de l'ouest algérien. Ce dernier, qui vient de réussir une deuxième accession de suite après celle réalisée avec le RC Relizane la saison dernière, a affirmé qu'il n'a pas été sollicité par la direction pour éventuellement prolonger son contrat avec la formation de la Mekerra. « Jusqu'à maintenant, je n'ai pas encore évoqué mon avenir avec la direction du club. J'ai pris en main l'équipe à un moment difficile de la saison et nous avons réalisé l'objectif de l'accession. Si je venais à partir, ce serait avec le sentiment du devoir accompli », a-t-il indiqué. Selon notre source, les dirigeants du club phare de la Mekerra auraient pris contact avec l'entraîneur Younès Ifticène pour pallier le départ de Benyellès. Les responsables belabbésiens, qui tiennent à l'ancien joueur de l'USMH, comptent également renforcer l'effectif pour réaliser un meilleur parcours parmi l'élite et ne pas se voir effectuer un passage éphémère. Pour sa part, Bouarrata est en passe de renoncer à l'accord de principe qu'il avait donné à Nezzar pour prolonger son contrat avec le CAB. Même si les cadres de l'équipe sont pour son maintien, dans l'entourage du club on parle d'ores et déjà de son très possible remplacement par Toufik Rouabah. Cela dit, la stabilité semble être un vain mot chez les nouveaux promus qui prônent la politique du changement pour le changement.