L'importance de la relation entre la démocratie et les droits de l'Homme et l'interaction entre les deux concepts a été le thème central d'une conférence organisée lundi soir au Conseil de la nation. Dans une allocution, le président de la commission des affaires étrangères, M. Souilah Boudjemaâ, a précisé que «la démocratie revêt une valeur universelle et n'appartient à aucun pays ou territoire spécifique». «Il n'y a pas de modèle typique pour la démocratie ou un cadre préfabriqué pour son exercice, y compris dans les démocraties occidentales», a-t-il indiqué. «L'avenir de la démocratie repose sur l'exercice de cette dernière par les partis et le mouvement associatif, aussi bien au sein de ces entités que dans leurs rapports», a souligné M. Souilah. L'intervenant a en outre évoqué l'interaction existante entre la démocratie et les droits de l'Homme, soulignant l'importance de l'égalité des droits des citoyens. A ce propos, il a indiqué que «la Constitution algérienne a constitué un pas important sur la voie de la démocratie». Il a de ce fait salué l'intérêt particulier qu'accorde l'Etat à la promotion, à la préservation et à l'instauration des droits de l'Homme conformément à la Constitution. Pour sa part, le président de la Commission nationale consultative de la protection et la promotion des droits de l'homme (CNCPPDH), M. Farouk Ksentini, a indiqué que la question de la démocratie et des droits de l'Homme a connu un progrès palpable durant ces dernières années, rappelant les efforts de la Commission dans ce domaine. De son côté, le conseiller auprès de la présidence de la République, M. Abderrazak Bara, a estimé que «toutes les sociétés sont disposées à adopter la démocratie et qu'il n'y a pas de société privilégiée pour l'exercice de ce concept». «Il n'y a pas d'autre système pouvant garantir et préserver les droits de l'Homme que celui de la démocratie», a-t-il ajouté. Quant à M. Bouzid Lazhari, membre au Conseil de la nation, il a estimé que la démocratie constitue l'autre visage des droits de l'Homme.