Le ministre de la Culture a affirmé, dans la nuit du lundi au mardi à Annaba, que le Festival national de la musique et la chanson citadines est consacré comme un rendez-vous culturel et artistique important. La manifestation s'inscrit dans le cadre des objectifs visant la préservation du riche et diversifié patrimoine artistique que recèle l'Algérie, a précisé le ministre en marge de la cérémonie de clôture de ce festival, tenue au théâtre régional Azzedine-Medjoubi. Il a rappelé que la dernière révision constitutionnelle a consacré la culture en Algérie, la considérant un droit fondamental pour les citoyens soutenant que cette consécration exige la promotion de l'acte culturel à travers une production qualitative devant constituer « la valeur ajoutée » attendue dans la promotion de la société. Mihoubi a salué la percée du Festival national de la musique et la chanson citadines qui a su, a-t-il poursuivi, « fidéliser, à travers ses onze éditions, un public nombreux avide des rendez-vous culturels prestigieux ». La soirée de clôture du festival a été marquée par une interprétation distinguée de la nouba du malouf annabi, avec l'artiste de la Coquette, Yacine Achouri. La première partie de la soirée a été assurée par des madihs authentiques de la ville d'Annaba, suivis d'un cocktail de chansons malouf, « Ouahd Leghzal Rit Lyoum » et « Ras Al Hamra » notamment. La vedette de la chanson soufie, Abdallah Menai, l'invité d'honneur, a pris le relais et a subjugué avec un bouquet de ses plus belles chansons, « Beniyet Al Arjoun » et « Jari Ya Hamouda », entre autres. La soirée a été l'occasion pour rendre hommage aux artistes accordéonistes de la ville d'Annaba, Ali Behayri et Ali Boussakaya. La 11e édition du Festival national de la musique et chanson citadines, organisée du 14 au 20 juin en cours, a vu la participation de 40 artistes de la chanson malouf, chaâbi et hawzi, venus de 8 wilayas.