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Un rituel et des symboles
L'Aïd El Adha fêté dans la joie et les retrouvailles familiales
Publié dans Horizons le 13 - 09 - 2016

La fête de l'Aïd El Adha a été vécue dans une ambiance marquée par la perpétuation de la tradition du Prophète Ibrahim El Khalil. Cet acte religieux s'est accompagné d'une certaine frénésie dans le marché de bétail dont les prix ont augmenté. Notamment à la veille de l'Aïd où un surenchérissement a été constaté. Les retardataires ont dû payer le prix fort.
Après la gymnastique du choix de la bête à sacrifier qui tient en haleine les gens, voici venu le jour J. Dès le premier appel à la prière, nombreux sont les musulmans qui ont pris le chemin de la mosquée pour y accomplir la prière de l'Aïd El Adha. Dans son prêche, l'imam rappelle qu'en ce jour sacré, c'est l'occasion pour tous d'implorer Dieu, de lui demander pardon et de se réconcilier avec ses semblables. Et de se repentir pour les péchés commis. Car « l'Aïd, c'est un jour de pardon et de réconciliation ». Aussitôt la prière finie, les fidèles ont regagné leurs domiciles pour accomplir le rituel du sacrifice du mouton. Tout un symbole autour duquel gravite cet événement religieux de grande importance dans la religion musulmane. Le sacrifice en lui-même est vécu dans une grande ferveur. Les gens s'entraident pour égorger la bête, la dépecer et commencer à en consommer quelques parties. Ce sont les personnes pratiquantes et expérimentées qui se proposent de diriger les opérations du début à la fin, sous le regard amusé de la gent féminine et des enfants qu'on éloigne cependant de l'acte d'égorgement. Les jeunes garçons sont invités à suivre et à mettre la main à la pâte pour s'aguerrir et prendre la relève. Personne ne rechigne face à cette invite. Et l'abattage ne se fait pas de manière improvisée : il a ses règles et ses méthodes. L'après-sacrifice a besoin de grandes quantités d'eau pour le nettoyage. Et là, les fortunes sont diverses. La situation de la disponibilité de la flotte est différemment vécue. D'un quartier à un autre, d'une ville à une autre, d'une région à une autre. Du robinet sec qui oblige à puiser dans les réserves, au grand arrosage de l'Algérienne des eaux (ADE). Il reste l'hygiène. Les pouvoirs publics et des organismes ont sensibilisé sur la nécessité de ne pas se tromper de décharge, de ne pas jeter les restes du mouton n'importe où. Et surtout d'éviter d'obstruer les réseaux d'assainissement. Il en est de même pour la santé de l'animal qui peut être porteur du kyste hydatique. Ces conseils ont-ils été écoutés ? Les lendemains de la fête nous le diront. Certaines communes soucieuses de préserver le cadre de vie ont même distribué des sacs en plastique dans les quartiers à forte concentration démographique pour éviter que les déchets soient jetés anarchiquement. Et si certains boulangers et autres commerces n'ont pas assuré la permanence durant le jour de l'Aïd « faute d'ouvriers », les services de nettoyage dans la plupart des communes n'étaient pas, non plus, au rendez-vous. Résultat : les ordures se sont accumulées sur la voie publique. L'on s'interroge alors sur l'efficacité du programme de permanence mis en place.
Découpage des moutons à 2500.00 DA
La fête de l'Aïd El Adha est aussi une occasion pour certains bouchers de se faire de l'argent. La chaleur qui a atteint un pic de plus de 36° a contraint les familles à faire découper la carcasse du mouton le jour même de son égorgement pour éviter l'altération. Devant les boucheries, des queues se sont formées. Contre 2.500 DA, le boucher assure une bonne découpe. Des jeunes débrouillards, aussi, n'ont pas raté cette occasion pour se renflouer les poches. Ils se sont équipés d'une bonbonne de gaz et d'un chalumeau pour nettoyer la tête du mouton et ses pieds au prix qui varie entre 400 et 600 DA. Avec beaucoup de succès, au vu des longues files de clients. L'après-midi, les rues sont désertes. Les gens qui se regroupent autour d'un déjeuner pas comme les autres passent le temps en évoquant les histoires... de famille. Le lendemain, les rues offrent malheureusement un paysage désolant. Les peaux de mouton sont abandonnées et éparpillées à même le sol. Même les collecteurs de ces peaux se font rares. Les 3 millions de peaux de moutons sacrifiés ont fini dans les décharges publiques. Pas une entreprise ne propose de les recycler. Le recyclage de la peau de mouton, une industrie à inventer. Elle a pourtant de réelles chances de faire florès.


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