Je sais qu'il y a des journalistes dans une situation très dure sur le plan financier, d'autres sont malades... Ils meurent à petit feu sans que personne ne leur vient en aide. C'est le secteur où le terme de solidarité n'existe pas. Je dirais même que c'est une arène d'une cruauté sans merci, sans pitié. C'est inhumain. Les moyens de travail, c'est une expression qui ne veut rien dire dans notre pays. Il suffit de vérifier le pourcentage des journalistes déclarés à la Sécurité sociale. Combien de journalistes algériens qui sont assurés d'avoir une retraite ? Je suis très sceptique sur ce point. Il y a des journalistes qui sont condamnés à travailler toute leur vie et encore à condition de trouver du travail à soixante ans ou même à cinquante.