L'expérience algérienne en matière des droits de l'homme est « très en avance », a affirmé, hier, à Batna, le directeur des programmes de formation à l'Organisation internationale non-gouvernementale pour la réforme pénale en Afrique du Nord et Moyen-Orient, Mohamed Chebana. « Les législations algériennes dont le code des procédures pénales prévoient de grandes garanties pour la protection des droits des personnes dont celles placées en détention préventive », a-t-il déclaré. « Nous faisons appel aux experts algériens et aux expériences de réformes engagées en Algérie pour en faire bénéficier d'autres pays et institutions », a ajouté Chebana. L'Organisation internationale pour la réforme pénale est une institution liée depuis 2005 à l'Algérie par une expérience utile consolidée par les réformes judiciaires engagées par le pays dont le récent amendement de la Constitution qui insiste sur les libertés et la protection des droits de l'homme, a ajouté l'intervenant.