Amar Ghoul, président du parti TAJ, a indiqué, hier, que son parti est prêt pour la bataille des législatives avec des idées et un programme. Lors d'une conférence de presse au siège de son parti, il a affirmé que TAJ choisira « des jeunes candidats ayant des capacités intellectuelles pour apporter un plus au Parlement ». La crédibilité, la volonté et la maîtrise sont les critères que le parti exigera des candidats. « Nous avons élaboré un programme contenant des idées et des solutions pour faire face à la crise financière que traverse le pays », a-t-il ajouté. « Nous allons lutter contre les candidats qui utilisent l'argent pour briguer un siège au Parlement sans pouvoir donner un minimum », a martelé Amar Ghoul qui rejettera toute coalition avec d'autres partis avant les législatives. Evoquant le volet économique, le conférencier reconnaît que « la situation est très difficile mais pas catastrophique ». Selon lui, « la crise a touché tous les pays du monde et l'Algérie en fait partie. Sa croissance peine à démarrer à cause de la chute des prix du pétrole ». Abordant la loi de finances 2017, il qualifiera les mesures contenues dans cette dernière « de solutions pour rééquilibrer les comptes financiers de l'Etat ». Reconnaissant que certaines couches sociales seront en difficulté, il dira qu'« en tant que musulmans, nous appelons à une solidarité citoyenne ». L'ex-ministre mettra enfin en garde contre certains politiciens qui prêchent la violence. Pour lui, « le gouvernement doit agir avec une main de fer ». « Celui qui prêche la fitna ouvre les portes de l'enfer », clame Ghoul. « Il faut relever les défis et être vigilant pour que cette étape sensible ne soit pas une occasion pour les ennemis du pays », a-t-il ajouté. « Il y a une défaillance dans la gestion, mais ce n'est pas un argument pour pousser les gens vers la violence », lancera-t-il. « Il faut un environnement serein afin de préparer les législatives », a conclu Ghoul.