Les députés ont voté, hier, lors d'une séance plénière, le projet de loi régissant les systèmes de transports guidés de personnes, en présence de Amar Tou, ministre des Transports et de Abdelaziz Ziari, président de l'APN. Les deux amendements proposés ont été rejetés par la commission des transports, alors que députés du Parti des travailleurs se sont abstenus. Ce projet, qui permettra de régir des systèmes de transports guidés de personnes comme le métro et le tramway, ambitionne de poser les principes généraux de sécurité aussi bien de leur conception, de leur réalisation que de leur exploitation. Il fixe aussi les conditions et les modalités d'exploitation de ces systèmes de transports qui n'existent pas encore dans la réglementation en vigueur. C'est pourquoi l'adoption du texte en question permettra de préciser le rôle de l'Etat, en tant que garant de la sécurité des biens et des personnes, dans le processus de prise en charge de la sécurité dans toutes les phases du projet des transports guidés de personnes. En outre, cette loi, qui régira les systèmes de transports guidés de personnes, mettra les principes généraux de sécurité. En marge des travaux de cette session, le ministre des transports, Amar Tou, a affirmé ne pas prendre le risque de confier la gestion du métro aux entreprises nationales puisqu'elles manquent d'expérience. Raison pour laquelle, a-t-il expliqué, « nous avons opté pour la concession, en confiant la gestion à l'entreprise française qui gère le métro de Paris (RATP) ». Le ministre, qui a annoncé le lancement, pour dimanche prochain, de l'exploitation commerciale du tramway, dont la gestion est cédée à l'Etusa, a souligné avoir « mis toutes les conditions de réussite de notre côté ». Le ministre a affirmé qu'à l'horizon 2020, la capitale totalisera, en matière de lignes, 40 kilomètres et autant pour le métro. Par ailleurs, le vote du projet en question, qui devait avoir le lieu dans la matinée, a été reporté à l'après-midi à cause de l'absence de quorum. Intervenant suite au report de la séance, Ziari a déclaré que « l'absence répétée des députés aux séances plénières nous amènera à la révision du règlement intérieur de l'Assemblée ». Sur un autre plan, l'Assemblée a procédé à la validation de la qualité de membre d'un nouveau député, Mohamed Tahar Abdeleldjawad en remplacement de Mohamed Dhif, qui a été élu membre du Conseil constitutionnel.