Inscrits dans le cadre du programme du secteur des transports, plusieurs ports secs relevant des ports commerciaux d'Alger, Annaba, Arzew (Oran), Bejaia, Djendjen (Jijel), Ghazaouet (Tlemcen), Mostaganem, Oran, Skikda et de Ténès (Chlef), seront réalisés durant l'année en cours par la Société de Gestion des Participations des Ports (SGP-Sogeports). Pour rappel, le port d'Alger compte déjà un port sec implanté à Rouïba et géré par la société publique Algérian containers services (ACS). Deux autres ports secs, rattachés au port de la capitale, seront opérationnels prochainement, l'un sera géré par l'Entreprise portuaire d'Alger (EPAL) et l'autre par la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF). Leur mission sera d'assurer des fonctions correspondantes à celles d'un port maritime et comprenant des services de dédouanement. Ils comprennent des installations pour la manutention des conteneurs et des marchandises en vrac, des regroupements de sociétés s'occupant du transport de marchandises (transitaires, expéditeurs et transporteurs), notamment la fourniture de services connexes (inspections douanières, paiement de taxes, liaisons bancaires...). En vue de générer une activité économique, créer des postes d'emploi directs et promouvoir le développement des PME spécialisées dans l'industrie manufacturière, plusieurs experts recommandent de déplacer ces espaces vers l'intérieur du pays pour décongestionner les points de passage frontaliers et la réduction des retards dans les ports. Ceci induirait aussi, à baisser des coûts de transaction pour les exportateurs et les importateurs.