Censés annoncer officiellement et communément la déclaration finale relative à la protestation contre le changement du lieu de la tenue de la 14e édition du désormais Festival international du livre d'Alger (ex-Sila) (de la Safex à l'esplanade du 5-Juillet), pourtant signée par les deux parties, seule la présidente du Syndicat des professionnels du livre (SPL), Mme Radia Abed, également directrice des éditions Sédia-Algérie (filiale de Hachette), s'est chargée de la lecture du texte de la déclaration, alors que son «allié» du Syndicat des éditeurs du livre (SNEL), Fayçal Houma n'était pas loin du lieu où s'est tenue hier cette conférence de presse. Tout porte en tout cas à croire que rien ne va plus entre les deux syndicats en raison de l'attitude à prendre vis-à-vis de la décision très contestée prise par le commissaire général de l'ex-SILA, placé à partir de cette édition sous la houlette du ministère de la Culture. Une décision qui a poussé le SPL à ne pas participer au Salon. «C'est une décision autoritaire et non consensuelle», proteste Mme Abed en précisant que les éditeurs nationaux n'ont pas été sollicités. Mme Abed conditionne la participation des éditeurs algériens par le retour du salon à la Safex.