Photo : Makine F. La délocalisation de la gare routière du centre ville sera effective ce vendredi 1er juillet 2011 date butoir accordée aux opérateurs du transport de voyageurs de la wilaya de Tizi Ouzou. Cette délocalisation a suscité moult protestations tant de la part des transporteurs que des usagers eux-mêmes. Mais elles n'ont pas réussi à infléchir la décision prise par les autorités locales qui campent sur leur position. Selon le directeur des transports de la wilaya, Kamel Rezig, la décision de délocalisation est irréversible. «Il n'est plus question de faire machine arrière», dira-t-il, ajoutant que «notre souci majeur est de mettre les usagers dans les meilleures conditions en leur offrant un maximum de commodités qu'ils n'avaient pas jusque-là sur les aires existantes». Pour M. Rezig, la gare intermodale a coûté à l'Etat 90 milliards de centimes et passera à 120 milliards avec son extension. «Comment voulez-vous que celle-ci reste inexploitée. Ce serait un crime de ne pas l'utiliser», précisera-t-il non sans rassurer les uns (transporteurs) et les autres (usagers) que le nouveau schéma directeur du plan de circulation enregistrera certes, des résistances, mais finira par être accepté de tous tant il assure le bien-être des citoyens de la ville et de ses visiteurs. Quant au manque à gagner appréhendé par les transporteurs de bus assurant la navette Alger-Tizi Ouzou du fait du développement du rail qui risque de détrôner le bus, M. Rezig a indiqué que sa direction «souhaite voir le redéploiement de leurs activités vers d'autres lignes non encore desservies à partir de Tizi Ouzou, notamment les localités de l'est du pays».