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Les vocations majeures de la révélation coranique (septieme partie)
Publié dans Horizons le 16 - 08 - 2011

L'islam ayant connu une grande expansion après la mort du Prophète (QSSSL), beaucoup de nouveaux convertis à l'Islam d'origine non arabe, dits «âjm», se sont trouvés dans l'incapacité de lire ou de comprendre le Coran avec l'aisance des arabes de souche, qui comprenaient autant les subtilités des versets coraniques que celles des sentences prophétiques par instinct linguistique. Les sciences de la religion ont alors connu, et dès le premier siècle de l'Hégire, une véritable révolution donnant, en parallèle, naissance à une multitude de disciplines dans divers domaines. Lors des deux dernières séances, nous avons donné un aperçu de la souplesse de la Loi face aux cas de nécessité absolue, et de sa prise en considération de tout ce qui est inhérent à la nature de l'homme ne serait-ce que pour l'accommoder et lui faciliter le culte. Maintenant, s'il est admis que la Loi de Dieu est tolérante dans les cas circonstanciels, ou si vous le voulez, et pour rejoindre un procédé juridique plus en rapport avec notre temps, si la loi accorde des circonstances atténuantes là où elle le juge bon, il faut bien comprendre que ce concept ne peut avoir de sens s'il n'a pas une incidence directe sur notre esprit et sur notre comportement.
Dans un hadith authentique, Ibn Maja, Ibn Hibban et Al Hakim rapportent d'après Ibn Abbas (DAS) que l'Envoyé de Dieu (QSSSL) a dit : «Dieu a absous ma communauté de l'erreur, de l'oubli et de la contrainte.» Si dans pareils cas Dieu se veut clément envers nous, il est tout à fait de notre devoir de manifester un minimum de compréhension envers les autres et de faire en sorte que ce qui fait office de loi ne soit pas appliqué en se référant de manière bornée à l'énoncé des textes. Abu Daoud, Ibn Maja et Darqutny rapportent d'après Djaber Ibn Abddallah (DAS) que lors d'une bataille où le Prophète (QSSSL) était absent, un homme blessé à la tête, et qui se trouvait dans un état d'impureté majeure demanda à ses compagnons s'il pouvait procéder à des ablutions sèches pour ne pas aggraver ses blessures. Ils lui répondirent que son cas n'était pas d'une gravité telle que ça nécessitait de recourir aux ablutions sèches. Alors l'homme s'est lotionné et a perdu la vie suite à des complications qui s'apparenteraient, selon ce que rapportent les textes, à une septicémie. De retour à Médine, on alla voir le Messager de Dieu (QSSSL) pour lui raconter ce qui s'était passé ; il dit alors, dans une colère intense : «Ils l'ont tué ! Que Dieu les tue ! Ne pouvaient-ils pas demander consultation là où ils n'avaient pas une connaissance certaine ? Le remède de l'ignorance est la consultation, il était suffisant pour lui de faire des ablutions sèches.» Cette réaction du Prophète (QSSSL) nous montre à quel point il est important de favoriser la facilité quand bien même cela nous semblerait inapproprié. Sachez que le Prophète a dit aussi dans une autre occasion, selon ce que rapporte Muslim d'après Ibn Masud (DAS) : «Malheur aux rigoristes !», et il l'a répété trois fois, c'est dire qu'à la base, la religion se veut beaucoup plus facile que contraignante.
D'autre part, il faut savoir qu'un vrai jurisconsulte n'est sûrement pas celui qui interdit à tout bout de champ, mais plutôt celui qui étudie le problème qu'on lui soumet sous tous ses angles avant de donner un avis religieux, beaucoup d'entre vous savent, par exemple, que si les femmes ont le droit de porter de l'or et de la soie, la chose est totalement interdite aux hommes, dans un hadith rapporté par Abou Daoud, Ali (DAS) a dit : «J'ai vu le Messager de Dieu (QSSSL) saisir dans sa main droite un tissu de soie et dans sa main gauche un objet en or puis dire : «Ces deux choses sont interdites aux mâles de ma nation», mais un autre hadith rapporté par Boukhari et Muslim d'après Anas (DAS) certifie que «le Messager de Dieu a autorisé Aberrahmane Ibn Aouf et Ezzabir à se vêtir de soie parce qu'ils souffraient de démangeaisons». Et c'est dans cet esprit qu'agissaient les juges et les jurisconsultes de la première époque.
Un homme s'est présenté, une fois, à Ibn Abbas et lui a dit : «Ô toi cousin du Prophète ! Un homme peut-il se voir accepter son repentir après avoir commis un meurtre ?» Ibn Abbas le regarda longuement et lui dit : «Non ! Il ne peut espérer cela.» L'homme s'étant retiré, ceux qui étaient assis autour d'Ibn Abbas lui dirent : «Mais nous t'avons déjà vu répondre autrement à la même question.» Il leur dit : «Quand je l'ai vu, j'ai lu sur son visage une colère intense qui présageait qu'il était sur le point de tuer quelqu'un, c'est pour cela que je lui répondis de la sorte.» L'homme aurait commis un meurtre et Ibn Abbas (DAS) lui aurait sûrement suggéré de se repentir tout en subissant les conséquences de son acte, car l'une des vertus de la Loi est qu'autant elle veille à ce que tout dépassement soit puni, autant elle favorise l'insertion sociale de ceux qui s'écartent du droit chemin. Boukhari rapporte d'après Abou Hourayra (DAS) qu'on amena un jour au Prophète (QSSSL) quelqu'un qui avait bu du vin. Il dit : «Frappez-le !» Abou Hourayra dit : «Certains d'entre nous le frappèrent de leurs mains, d'autres avec leurs chaussures et d'autres avec leurs vêtements. Quand cet homme s'en alla, quelques-uns dirent à son adresse : «Que Dieu Te couvre d'opprobre !» Le Prophète (QSSSL) leur dit : «Ne dites pas cela et n'aidez pas ainsi le Diable contre lui.»
Il faut comprendre que la nature humaine étant ce qu'elle est, si Dieu, Tout-Puissant, l'a prise en considération quand il a édicté Ses Lois, il est de notre devoir, nous aussi, de la prendre en considération.


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