Un nouveau dispositif d'aide à l'insertion sociale (DAIS) est mis en place par l'Etat en remplacement du dispositif ESIL (emplois salariés à initiative locale), a indiqué jeudi un communiqué du ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l'étranger. Le lancement de ce dispositif prévu en 2010 intervient au moment où le nombre des chômeurs et des victimes de la déperdition scolaire sont en augmentation. Le dispositif concerne tous les « domaines d'activités d'utilité publique et sociale » tels que la protection de l'environnement, les activités relatives au patrimoine matériel, l'agriculture, l'artisanat, le tourisme, les services. Les bénéficiaires auront droit à une indemnité de 6000 dinars mensuellement et peuvent aussi bénéficier d'une formation compatible au sein de l'organisme d'accueil ou dans un établissement professionnel. Les personnes insérées dans ce dispositif bénéficient des prestations d'assurance sociale (maladie, maternité...), conformément à la législation en vigueur, a fait savoir le ministère qui explique que les personnes âgées entre 18 et 40 ans et remplissant un nombre de conditions, comme la nationalité algérienne, une situation d'inactivité ou étant sans revenu, demeurent éligibles pour bénéficier de ce dispositif. Les personnes insérées dans ce dispositif sont placées auprès des collectivités locales, des administrations publiques et privées, des associations, des coopératives ainsi que des établissements et institutions intervenant dans le domaine social et des services. Les anciens salariés du dispositif ESIL, recrutés dans les secteurs de l'administration et des services touchaient une rémunération de 2800 DA. Les jeunes bénéficiaires de ce dispositif finissaient toujours par quitter leur poste avec souvent une idée « d'exploitation et d'asservissement ».