Du nouveau chez Alpha Editions avant la fin de ce mois d'octobre. Soit en plein Salon international du livre dont la 14ème édition a débuté hier à l'esplanade du complexe sportif Mohamed-Boudiaf à Alger. Et quelle nouveauté dirions-nous ! Le Journal (1928-1962) de ce grand poète algérien qui reste hélas très peu connu des grandes masses. Il s'agit de ce qu'il y a de plus intime chez cet homme de lettres qui a eu à se frotter aux grands noms de la littérature mondiale contemporaine, des écrivains français de la trempe de Camus, de Mauriac ou d'André Gide pour ne citer que ces quelques mastodontes. Ce journal, dont la présenteédition est assurée par une grande spécialiste de la littérature kabyle, Tassaadit Yacine, comporte, lit-on dans la post-face du livre, une auto-analyse très sensible qui retrace la vie d'un poète doublé d'intellectuel engagé pour faire connaître et reconnaître les deux composantes, kabyle et française, d'une personnalité complexe. C'est aussi, poursuit la présentation de l'éditeur, une trajectoire singulière d'un homme qui laisse derrière lui un précieux testament propre à sa double culture, la justice et la tolérance. Deuxième nouveauté, toute aussi inédite qu'intéressante à plus d'un titre : un essai signé Abdelkader Djaghloul, philosophe et intellectuel algérien de premier ordre, traitant d'un autre grand intellectuel, le regretté Tahar Djaout. Le livre s'intitule Tahar Dajout, fragments d'itinéraire journalistique. Par ailleurs, le tonitruant auteur Abderezzak Boukebba revient ce mois avec un roman Djeldet Edhel, man kala li achamaa ouf ? La quatrième et dernier opus est un monumental travail, en arabe et en français, sur la stratégie militaire de l'Emir Abdelkader «L'Emir Abdelkader, règlements et codes militaire de l'armée musulmane, traduit par Fernand Patroni, présenté et adapté par Yacine Benachenhou.