Comment avez-vous trouvé le public ? Super ! Il n'y a rien à dire à part que j'étais émue par l'accueil chaleureux et le site féerique de Timgad. A vrai dire, j'étais loin d'imaginer que j'avais un public à Alger. En plus du chant, Waed anime une émission sur la télévision nationale libanaise dont le nom est « Layali Samar ». Comment vivez-vous cette nouvelle expérience ? Pour moi, un artiste doit toucher à tout. Pour ma part, j'ai opté pour l'animation que je trouve plutôt intéressante. Je rencontre et je reçois plein de monde sur le plateau, je me cultive, j'apprends, je suis satisfaite de cette nouvelle expérience qui m'apporte beaucoup de sérénité et de quiétude. Nous avons appris dernièrement que vous envisagez de travailler avec un arrangeur algérien, rumeur ou réalité ? Une réalité. Je prépare un nouvel album qui sortira après le Ramadhan. Je veux introduire dans ce produit différents styles de musique dont celle algérienne et j'ai pensé à Mohamed El Bandri. Avez-vous rencontré des difficultés au cours de votre parcours artistique, surtout que la société saoudienne est connue pour être conservatrice ? C'est un sujet épineux. Je ne vous cache pas que je ne vis plus avec ma famille à cause de mon choix pour le chant. Actuellement, je suis installée au Liban. Des projets en perspective ? J'anime une série de concerts à Beyrout, Koweït, Bahreïn ainsi que des spectacles en Jordanie durant le mois de jeûne.