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Marché hebdomadaire du bétail de Boufarik : Des prix excessivement chers
Publié dans Horizons le 11 - 11 - 2009

Photo: Horizons. «Djelfa». C'est le mot clé, le sésame, la solution-miracle que beaucoup de maquignons lancent pour vendre vite et cher leurs troupeaux de mouton dans le nord du pays. Nul ne sait vraiment s'il s'agit d'un vrai label ou bien Djelfa n'est qu'un attrape-nigaud pour vendre des moutons graissés aux foins et aux pains secs dans des fermes environnantes. A moins d'un mois de l'Aïd El-Kebir, et alors que la rumeur parle d'une augmentation qui va crescendo du prix du mouton déjà cher, polémiquer sur l'origine des ovins parait saugrenu.
Au marché hebdomadaire de bétail de Boufarik le prix de l'ovin s'affiche entre 19 000 DA et 47 000 DA. Pour certains maquignons, ce prix reste abordable vu la cherté de l'aliment, les dépenses pour la vaccination et les charges de transport. Une botte de foin coûte 150 DA, Alors pour d'autres, le prix du mouton va encore augmenter car les revendeurs sont depuis quelques mois à l'assaut des marchés de cheptel pour acquérir des troupeaux entiers en transhumance dans les régions steppiques et des Hauts-Plateaux.
Dans ce marché ni la pluie ni la boue n'ont pu décourager les maquignons venus, entre autres, des wilayas agro-pastorales de Djelfa, Laghouat et Médéa. Les revendeurs de circonstance étaient aussi au rendez-vous. Ils sont là, inlassables et intraitables marchandeurs. Dès qu'ils flairent la bonne affaire, ils n'hésitent pas à acheter une dizaine de moutons à la fois. Mais il faut dire que la phase de marchandage n'est guère facile pour eux. Les maquignons des régions pastorales bien rôdés aux techniques de vente ne cèdent pas facilement. Comme ce vieux venu de Djelfa et qui ne veut pas céder la moins chère de ses bêtes en deçà de 33 000 DA. « Le cheptel est venu de Ouled Djellal », lance-t-il pour signifier la qualité de la viande de ses ovins.
D'autres maquignons cèdent leurs moutons au prix de gros à 24 000, 26 000 et 33 000 DA. Ici les prix, fluctuent selon que l'on ait acheté un ou plusieurs bêtes. Et avant même de discuter du prix le maquignon prend soin de vous demander le nombre désiré. Scène de marchandage : «C'est du bon cheptel, il vient de Djelfa, il ne contient pas de graisse, c'est de la viande pure», soutient le marchand qui refuse de céder un troupeau de huit moutons à moins de 19000 DA à un client qui lui en proposait 15000. Déçu, celui-ci lance à qui veut l'entendre : «C'est un radin, un filou, il ne veut pas me les laisser au prix que je lui ai proposé, ça aurait été une bonne affaire pour moi». C'est ce que croit aussi cet intermédiaire de Médéa : «Certes, l'élevage n'est pas facile, mais les éleveurs de la grande steppe tirent un grand profit de la vente. Le berger peut faire paître ses troupeaux dans une zone illimitée sans dépenser un sou. Mais hélas, ces propriétaires exigent toujours un montant plus élevé que l'année précédente. Eux aussi comprennent les lois de l'offre et de la demande».


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