Les syndicats autonomes de l'Education nationale n'en démordent pas. Après dix jours de grève dans les trois paliers (primaire, moyen et secondaire) et malgré les assurances du ministère de l'Education nationale qui s'est engagé, avant-hier, lors d'une rencontre avec les représentants des enseignants, à mettre en place des commissions pour étudier tous les points contenus dans la plateforme de revendications, ces derniers exigent du ministre des engagements écrits. Hier donc, les élèves n'ont pas rejoint leurs classes. Cet état de fait a soulevé le courroux des parents d'élèves rencontrés, hier, aux abords de l'école El-Miaradj à Alger centre. Ils ne comprennent pas l'attitude des syndicats « alors que le ministre a répondu favorablement à leurs doléances ». Au CEM Harichet, une enseignante affirme n'avoir reçu aucune note écrite de son syndicat pour reprendre les cours. « On attend toujours la réunion du conseil national qui doit trancher », dit-elle. Et le chemin de l'école ne sera repris qu'après décision des conseils nationaux des syndicats du Snapest, du Cnapest, de l'UNPEF et du CLA. Pour le Conseil des lycées d'Algérie (CLA), la réponse est tranchée. Selon Achour Idir, chargé de la communication et de l'information, la grève sera poursuivie tant que les enseignants n'ont pas arraché l'essentiel des revendications à savoir le contenu de ce régime indemnitaire.