Non, ce n'est pas le titre d'un nouveau film de Abderrahmane Bouguermouh. Non, ce n'est pas non plus un scénario de ce grand cinéaste qui a décidé de ranger caméras et clapi depuis longtemps. Non pas pour être rassasié du 7ème art, lui le repu au cinéma, mais bien déterminé à ne plus se battre contre des moulins à vents… exception faite dans son fort intérieur. Alors il a décidé avec lui-même, tout en continuant de raconter des histoires, vraies, poignantes, issues du peuple dont émane son inspiration de se convertir… à l'écriture. Et voici donc dans les étals, son roman promis. Son premier écrit dédié à une autre histoire, l'Histoire, avec un grand H. celle qui rappelle une date glorieuse de la lutte du peuple algérien, dans laquelle Bouguermouh a été témoin, alors qu'il était écolier. C'est autour des massacres du 8 mai 1945, que se construit «Anza», ce long cri de douleur qui nous parvient de cet autre pan tragique de la révolte populaire. Pour révéler une épopée racontée par un cinéaste qui écrit ce qui lui a toujours tenu à cœur. Porté par les éditions Casbah, dans ses dernières publications au prix public de 650DA. A découvrir.