Interrogé en marge de l'adoption de la loi de finances 2010 au Conseil de la nation par les sénateurs sur l'augmentation des prix des légumes secs et des agrumes, le ministre de l'Agriculture et du Développement dural, Rachid Benaïssa, a imputé cette hausse au manque de ces produits de large consommation. Selon lui, la faiblesse de «la production nationale des légumes secs est à l'origine de ces hausses des prix, précisant que «nous travaillons dans le cadre de la récupération des terres en jachère et les orienter vers la production des légumes secs pour arrêter leur importation». M. Benaïssa a indiqué que le prix de la pomme de terre, qu'il considère raisonnable, commence à baisser en raison de sa disponibilité sur le marché. Sur un autre plan, M. Benaïssa a affirmé que contrairement au blé tendre, la facture de l'importation du blé dur a connu une baisse. Pour ce qui est des prix de la mandarine et de l'orange, deux agrumes qui se vendent à parfois 150 dinars le kilo, le ministre a précisé que cela dépend de la loi de l'offre et de la demande, en plus de la régulation et l'organisation du marché. Enfin, le ministre a reconnu le manque de chambres froides, d'où la nécessité de « la construction de chambres froides et la réhabilitation des anciennes fermes ».